Un montant minimum imposé pour les paiements par carte bancaire chez certains commerçants

Alors que les paiements en espèces sont toujours courants, les paiements par carte bancaire sont de plus en plus fréquents et vont bientôt surpasser les transactions en liquide. Pourtant, de nombreux commerçants continuent d’imposer un montant minimum pour les paiements par carte. Cette pratique est légale, mais elle oblige les clients à s’adapter et à dépenser plus que ce qu’ils avaient prévu.

Les raisons de cette pratique

Le point de vue des commerçants est compréhensible. À chaque paiement par carte, il doit payer des frais bancaires de quelques centimes. Bien que cela puisse sembler insignifiant, cela peut rapidement représenter un surcoût énorme une fois accumulé.

Un boulanger a calculé qu’il perdait environ 60 centimes de frais bancaires sur chaque centaine de baguettes « tradition » vendues. À la fin de l’année, cela représente une perte de 3 000 euros à 3 500 euros.

Les différents frais bancaires

Les frais supplémentaires liés aux paiements par carte bancaire correspondent à la somme de plusieurs commissions bancaires. Si le commerçant et le client n’ont pas la même banque, le premier doit s’acquitter d’une commission d’environ 0,3 %. De plus, il faut y inclure les frais de réseau (jusqu’à 0,2 % par transaction), et la marge que réalise la banque (environ 1,5 %). Tous ces pourcentages peuvent s’accumuler pour atteindre 2 % par transaction.

Le risque de perdre des clients

De plus en plus de commerçants décident d’imposer un montant minimum pour les paiements par carte bancaire, mais cette stratégie peut être risquée. Les clients préfèrent souvent payer par carte plutôt qu’en liquide, et imposer un montant minimum peut les décourager d’acheter. Dans un bar parisien, le gérant a choisi de ne pas imposer de montant minimum, car il a une clientèle très jeune qui préfère payer avec son téléphone ou sa carte bleue. Il explique que « si ses clients doivent sortir pour retirer de l’argent, ils pourraient décider de ne pas revenir ».

Il est important de noter que les commerçants évoluent essentiellement en tant qu’entrepreneurs individuels et font face à de nombreux aléas. D’où l’importance de « sécuriser » leur situation, notamment en optant pour un statut adapté, en l’occurrence celui de salarié porté. En effet, le portage salarial permet de bénéficier du statut de salarié, et surtout d’une sécurité financière grâce au cadre juridique auquel il est associé.

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