Tarif journalier (TJM) consultant senior

Quel est le est le tarif journalier moyen (TJM ) d’un consultant senior ? A partir de quand peut-on se considérer comme étant consultant senior ?

En effet, les entreprises privilégient souvent les consultants seniors, dont l’expertise et l’expérience leur apportent une plus-value considérable. Ce guide répond aux principales que vous pouvez vous poser

Quel est le tarif journalier d’un consultant senior ?

• Le TJM pour un consultant senior se situe dans une fourchette de 600 € à 1200 €.
• S’il possède une expertise rare et/ou très demandée avec une expérience reconnue, ou si la mission est particulièrement complexe, il peut facturer de 1 200 € jusqu’à 2 400 € par jour.
• Enfin, un consultant senior de très haut niveau appartenant à un cabinet renommé applique parfois un TJM supérieur à 2 000 €, voire 3 000 €

Qu’est-ce qu’un consultant senior ?

1.1 Définition

Le consultant senior effectue des missions de conseil au sein des entreprises, administrations, collectivités, associations. Il évalue des situations, propose des solutions aux problématiques identifiées et les met en œuvre, seul ou avec une équipe projet composée de quelques consultants, ou pilote la réalisation des missions par les salariés en interne. L’objectif : aider ses clients à opérer une transformation, améliorer leur fonctionnement pour gagner en efficacité/productivité, réduire leurs coûts…

1.2 Quand devient-on consultant senior ?

Passer du statut de consultant junior à celui de consultant senior ou confirmé requiert non seulement un certain nombre d’années d’expérience, mais également la possession de solides connaissances et compétences. La plupart des sociétés de conseil définissent une grille basée sur l’ancienneté et l’expertise pour gérer l’évolution de carrière de leurs consultants :

• Un consultant a le statut de « junior » pendant ses 2 premières années d’activité.
• Un consultant est dit « confirmé » avec 3 à 4 années d’expérience dans le métier. Il participe aux entretiens avec les clients et contribue à l’élaboration des livrables et à leur présentation. Il est en capacité d’encadrer des consultants juniors.
• Un consultant senior a au moins 5 années d’expérience et justifie d’aptitudes techniques et relationnelles. Il réalise une partie de la mission ou la pilote avec les équipes en interne.

Comment bien définir le montant de son tarif journalier moyen en tant que consultant senior ?

Le consultant fixe son tarif en fonction de plusieurs critères : sa spécialité (rare ou plus courante), son niveau d’expertise, l’étendue et la durée de la mission. La base tarifaire peut être l’heure, la demi-journée, la journée. Le tarif journalier moyen (TJM) est la base la plus couramment utilisée. Mais pour des missions longues (plus d’un mois), les deux parties peuvent convenir d’un forfait, possiblement avec une part variable indexée sur les résultats de son intervention, par exemple le chiffre d’affaires additionnel engrangé. Dans ce cas, les indicateurs de succès et la rémunération correspondante doivent être clairement définis en amont.

Évaluation de base du TJM d’un consultant senior:

En règle générale, un consultant senior facture un TJM compris entre 600 € et 1 200 €. Ce tarif est souvent considéré comme une moyenne du marché pour des missions standards et reflète une expertise solide et une expérience significative.

Expertise spécifique :

Si vous possédez une compétence rare ou très demandée, cela peut augmenter votre valeur. Par exemple, une spécialisation dans un domaine technologique de pointe ou une expertise dans un secteur niche peut vous permettre de facturer un TJM allant de 1 200 € à 2 400 € par jour.

Expérience reconnue :

Les années de pratique, les références solides et les témoignages positifs de clients précédents peuvent justifier un tarif plus élevé. Si vous avez mené à bien des missions complexes ou si vous avez une réputation d’excellence, n’hésitez pas à valoriser ces atouts.

Critères à prendre en compte pour estimer son TJM en tant que consultant senior ?

Fixer ses honoraires est un exercice incontournable, mais délicat, pour le consultant indépendant. En particulier lorsqu’il quitte le salariat, il peut être difficile d’estimer sa valeur et celle de son travail.

Voici les éléments à prendre en compte :

• Les charges fixes : charges sociales plus élevées que celles d’un salarié, facture d’énergie, achat ou abonnement à des outils informatiques…
• Les caractéristiques de la mission : étendue, durée, complexité, modalités, degré d’urgence, récurrence.
• Le budget dont dispose le client.
• Les pratiques de la concurrence et du marché : il est indispensable de vérifier la pertinence du prix fixé par rapport à ceux des consultants ayant un profil similaire et exerçant sur le même secteur.

En général, il faut fixer des honoraires deux à trois fois plus élevés que son ancien salaire net pour maintenir un niveau de vie équivalent.

Le bon TJM doit permettre au consultant de vivre correctement et de se dégager une marge suffisante pour pouvoir consacrer du temps au développement de son affaire (formation, élaboration de documents commerciaux, recherche de nouvelles missions, etc.). Il doit d’ailleurs tenir compte des périodes d’inactivité, puisqu’il n’a pas nécessairement des missions toute l’année, sans oublier les congés, arrêts maladie.

Par ailleurs, il existe quelques règles essentielles à respecter lors de la fixation de ses honoraires de consultant senior.

• Pour éviter d’alourdir le TJM, il peut être plus judicieux pour les deux parties de convenir du remboursement par l’entreprise cliente des frais de mission. Ce sont les dépenses engagées par le consultant dans le cadre spécifique du travail qu’il effectue pour l’entreprise : frais de déplacement, frais de restauration ou l’abonnement à une solution informatique en ligne, etc.
• Accorder une remise est envisageable dans le cas d’une mission récurrente ou de longue durée, car le manque à gagner est compensé par la garantie de revenus sur une certaine période. Attention toutefois à ne pas descendre trop bas, au risque de perdre toute crédibilité.
• Certaines pratiques sont à proscrire : moduler le prix « à la tête du client » (plus cher pour une grosse structure, moins cher pour une PME), facturer un prix trop bas qui peut être perçu comme synonyme de prestations de moindre qualité, ou qui peut faire craindre au client des journées de préparation fictives, etc. Et cela sans compter le risque de démotivation du consultant.

Pour le consultant qui a choisi le portage salarial, des outils de simulation de salaire en portage gratuits sont accessibles sur les sites internet des acteurs du secteur. Ces simulateurs tiennent compte de différents paramètres : le nombre de jours ouvrés, les cotisations sociales obligatoires, le montant des frais professionnels pris en charge par la société de portage…

Opter pour le portage salarial

Au statut de professionnel libéral ou à la création d’une société s’ajoute une troisième voie : le portage salarial. Entre freelancing et salariat, ce système permet au consultant de préserver son indépendance tout en profitant des avantages du statut de salarié. Pour cela, il signe un contrat de travail avec la société de portage, laquelle établit un contrat de prestation avec le client. Cette dernière joue ainsi le rôle intermédiaire et s’occupe de tout l’aspect administratif.

Le consultant n’est soumis à aucun lien de subordination, aussi bien avec ses clients qu’avec la société de portage. Il reste totalement autonome dans la sélection des projets, la gestion de son temps, le choix de son lieu de travail, la définition de sa stratégie et des méthodes à utiliser. Il négocier lui-même le tarif de chaque prestation avec le client.

De son côté, la société de portage s’occupe de l’ensemble des tâches administratives, comptables et juridiques. Elle effectue les déclarations et affiliations nécessaires auprès des organismes sociaux (Urssaf, Sécurité sociale, caisse de retraite), et de la mutuelle santé.

Elle facture les clients en fonction des missions accomplies et encaisse leurs règlements, puis verse un salaire net au consultant, après prélèvement de sa commission (appelés les « frais de gestion »), des cotisations sociales et autres frais.

Grâce à son intervention, le consultant peut se consacrer pleinement à sa mission et aux relations avec les clients. Enfin, il reçoit un bulletin de paie en bonne et due forme, un document précieux pour solliciter un emprunt bancaire, louer un logement, etc.