Depuis 2022, l’inflation est en forte progression, atteignant 5,9 % en décembre selon l’Insee. Le mouvement s’est poursuivi en janvier et à partir de mars, les prix à la consommation pourraient connaitre de nouvelles augmentations tarifaires significatives. La grande distribution alerte sur un mois de « mars rouge » en raison notamment des hausses dans l’agroalimentaire votées à la fin de l’année 2022.
Après 6,2 % en novembre, l’inflation a légèrement marqué le pas en décembre, à 5,9 %. Mais à partir du 1er mars, le mouvement pourrait s’accélérer et d’importantes hausses des prix sont attendues. D’après Le Parisien,
« les industriels souhaitent répercuter sur leurs prix la flambée des coûts de l’énergie et des matières premières ». Midi Libre précise que ces derniers « envisagent de faire payer les distributeurs entre 10 et 25 % plus cher ».
De nombreuses familles d’articles essentielles sont frappées, en particulier dans l’alimentaire, dont les prix ont pourtant déjà connu une hausse de 14 % l’an dernier : les huiles (+15 %), les conserves (+18 %), les féculents (+11 %) et même la nourriture pour animaux (+40 %).
En conséquence, le prix d’un panier de courses va considérablement s’alourdir pour les clients des supermarchés. Les acteurs de la grande distribution, qui s’étaient efforcés jusqu’ici d’éviter les trop fortes augmentations risquent de ne plus pouvoir y échapper, évoquant déjà un « mars rouge ». Une enquête du cabinet NielsenIQ annonce ainsi un « surcoût d’environ 790 euros pour les Français par rapport à 2021 ».
Faute d’accord entre industriels et distributeurs d’ici le 28 février à minuit dans le cadre de leurs négociations annuelles, les hausses s’appliqueront jusqu’au printemps. D’après un journaliste de 60 Millions de consommateurs,
« elles concerneront principalement les grandes marques, puisque les prix des produits de marques de distributeur ont déjà augmenté en 2022 ».
Certains économistes estiment que
« l’inflation fragilise actuellement 45 % des ménages (+25 points depuis mai 2022 ».
Ainsi, 3 millions de foyers ne parviennent « plus du tout » à boucler leurs fins de mois, et 13 millions déclarent avoir un budget « très serré ».
Pour les indépendants qui exercent en portage salarial, une révision du TJM (taux moyen journalier) est sans doute nécessaire. En effet, en dépit de leur statut de salarié de la société de portage, ils ne sont pas à proprement parler rémunérés par cette dernière, mais par leurs propres honoraires déduits des différentes charges. Pour pouvoir continuer à couvrir leurs dépenses et maintenir leur niveau de vie, ils doivent réajuster leurs honoraires.