En 2021, le secteur de la Tech affichait une croissance fulgurante, avec des embauches massives et des valeurs d’actions à des sommets. Un an plus tard, l’heure est à la récession. CNBC annonce une dégringolade des revenus. Les 15 géants américains, en termes de capitalisation sans exception, affichent un rendement négatif pour 2022.
Cette année, la capitalisation boursière de Microsoft a diminué de 700 milliards de dollars, contre près de 600 milliards de dollars pour Meta. Ce dernier, qui a été affecté par l’effondrement de plus de 70 % de son action, a annoncé la suppression de 11 000 postes. Les principales causes de la situation sont la remontée des taux d’intérêt qui compliquent l’accès aux financements, et la forte inflation de ces derniers mois. Dans le cas de Meta, il y a aussi une divergence d’option entre le CEO, qui prévoit de dépenser chaque année des milliards de dollars dans le métavers, et les investisseurs qui souhaitent le voir consolider son activité de publicité en ligne.
En parallèle, avec la chute des cryptomonnaies, les acteurs du Cloud ont subi un lourd revers. Dans ce contexte, les entreprises technologiques sont contraintes de minimiser les coûts, en particulier leur masse salariale. Cela explique les licenciements massifs et le gel des recrutements. Preuve des difficultés rencontrées actuellement, la rémunération des collaborateurs les plus récents a été constituée partiellement de stock-options.
Le décrochage du Nasdaq sur 12 mois a lourdement pénalisé les investisseurs, leur faisant perdre 7 400 milliards de dollars. Cet indice à dominante technologique est en passe de tomber en dessous du S&P 500, ce qui constituerait une première depuis près de deux décennies.
Par ailleurs, en même temps que les valorisations, les introductions en bourse ont ralenti depuis le début de l’année. Les opportunités de 2020 et 2021 liées à la généralisation du télétravail et à la mise à disposition de fonds appuyés par les pouvoirs publics ne sont plus d’actualité.
Face à cette situation, les salariés évincés sont nombreux à envisager une activité indépendante. Le portage salarial se présente comme une solution intéressante, combinant autonomie et sécurité sur le plan social. De plus, les meilleurs profils possédant des compétences pointues ou rares, ainsi qu’une solide expérience, peuvent espérer tirer des revenus confortables. Une simulation de son TJM en portage salarial est indispensable pour les freelances qui découvrent le système, afin de comprendre le fonctionnement et les différentes charges déduites de leur futur chiffre d’affaires.