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Après une année 2020 marquée par des confinements successifs et l’essor du télétravail, de plus en plus de travailleurs salariés veulent s’affranchir des procédures, contrôles et toute autre pratique contraignante de management. En effet, la crise sanitaire a avivé le désir d’autonomie chez les salariés et depuis quelque temps, les employeurs font face à un nouveau phénomène. Il s’agit du désengagement silencieux ou « quiet quitting », lequel se traduit par le manque d’engagement des collaborateurs dans la vie de l’entreprise.
Ce comportement se manifeste chez un grand nombre de salariés qui ne souhaitent plus faire d’efforts supplémentaires pour « s’adapter » aux exigences de l’employeur. D’autant plus que la plupart sont soumis à des contrôles et autres obligations de reporting, notamment ceux qui effectuent du télétravail. Une pratique qui suscite la défiance, et de ce fait le désengagement silencieux des salariés.
D’autre part, il paraît que les innovations technologiques destinées à alléger les charges de travail n’ont pas réellement produit l’effet escompté. Certes, les collaborateurs sont devenus plus productifs, mais le recours accru aux solutions technologiques a en même temps favorisé le surmenage professionnel.
Les salariés d’entreprise qui aspirent à des conditions de travail plus souples peuvent concrétiser leurs rêves en optant pour le portage salarial. Cette forme d’emploi leur permet de rester autonomes tout en bénéficiant des avantages sociaux du salariat :
Qu’est-ce que le portage salarial ?
Il s’agit d’une forme d’emploi qui permet à un consultant indépendant de proposer ses prestations à des entreprises clientes sans passer par la création d’une entreprise.
Ce concept est basé sur une relation tripartite entre le consultant, l’entreprise cliente et la société de portage salarial. Cette dernière assure le rôle « d’employeur » pour le consultant et se charge de la gestion administrative, comptable et fiscale de son activité.
Par ailleurs, le salarié porté conserve son autonomie. Il recherche lui-même ses missions et négocie les modalités d’exécution ainsi que les prix de ses prestations avec ses clients.
Après avoir trouvé une mission et convenu avec l’entreprise cliente des modalités d’exécution, il signe une convention de portage et un contrat de travail avec une société de portage. Il appartient à celle-ci d’établir le contrat de prestation de service et de le signer avec le client.
