Crédit à la consommation : évolution des emprunts face à l’inflation

L’inflation persiste à un niveau élevé, avec une hausse de 5,9 % sur un an en avril, selon l’Insee. Les Français se tournent de plus en plus vers le crédit à la consommation pour faire face à des budgets de plus en plus restreints, enregistrant une augmentation de 7,7 % en 2022. Cependant, une analyse détaillée effectuée par un courtier expert en crédit immobilier révèle des modifications significatives en termes de montant et de destination des prêts, sous l’effet des contraintes liées au pouvoir d’achat.

Des prêts avec des montants réduits

« Le montant moyen des prêts à la consommation contractés en 2022 s’élève désormais à 8 500 €, contre 10 919 € en 2020 et 9 578 € en 2021 », selon les données relevées par ladite entreprise de courtage. Les emprunteurs, principalement issus de la classe moyenne, ont recours à ces emprunts pour boucler leur budget plutôt que pour des projets spécifiques. Les prêts personnels non affectés à un bien particulier représentent près de la moitié des crédits à la consommation, témoignant du besoin de liquidités des ménages français.

Au premier trimestre 2023, bien que le volume de nouveaux crédits ait légèrement diminué, les prêts non affectés ont chuté en raison des contraintes imposées par le taux d’usure. Cette mesure, visant à protéger les emprunteurs contre le surendettement, restreint la marge bénéficiaire des banques, les incitant à être plus sélectives dans leurs choix.

Nécessité de prudence

Les organismes de crédit se montrent de plus en plus prudents en raison des risques croissants, avec une légère augmentation des impayés. Il est essentiel de prendre des précautions lors de la souscription d’un crédit à la consommation, en évaluant sa capacité de remboursement et en choisissant le type de prêt le mieux adapté. Les prêts de montant inférieur à 6 000 € affichent des taux élevés, il convient donc de les envisager avec prudence.

En résumé, les Français ont ajusté leurs emprunts à la consommation en raison de l’inflation, réduisant les montants et utilisant les fonds pour couvrir les dépenses courantes. Il est crucial de faire preuve de prudence lors de la souscription d’un crédit conso, en évaluant sa capacité de remboursement et en choisissant le type de prêt le plus adapté.

Des recommandations qui s’adressent également aussi bien aux particuliers qu’aux auto-entrepreneurs, des profils particulièrement exposés en ces temps de crise. D’ailleurs, pour sécuriser leurs « situations », ils ont la possibilité sous le régime du portage salarial.
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