Pour les Français, travailler aux États-Unis est présente de nombreux avantages. Avec un CV solide, il est possible de trouver un emploi dans des secteurs variés. Néanmoins, il est important de préparer sérieusement un tel projet. Le portage salarial est une solution intéressante pour exercer son activité professionnelle indépendante aux USA avec un moindre risque.
Des conditions de travail attractives aux États-Unis
Ajouter une expérience aux États-Unis à son CV lui donne un poids considérable. D’une part, c’est la méthode la plus efficace pour parfaire son anglais, voire devenir bilingue. Car il faut connaître le jargon de son métier, mais aussi pouvoir communiquer en permanence dans cette langue avec les clients, les collègues, les fournisseurs… En réunion, par téléphone, par courrier, dans des documents plus formels comme des contrats, il est indispensable de s’exprimer sans faute et avec le bon accent pour bien se faire comprendre.
Mais au-delà du langage, un emploi dans une entreprise américaine permet de s’imprégner d’une culture, d’un environnement de travail et de méthodes de management différents. C’est l’occasion d’éprouver son adaptabilité pour au final, améliorer son employabilité.
Concernant la rémunération, les salaires proposés dans les grandes villes américaines sont supérieurs à ceux pratiqués en France. Malgré un coût de la vie plus élevé, les conditions restent très attractives pour les bons profils. La paie se fait toutes les 2 semaines, le vendredi étant le fameux « Pay Day »).
Une autre différence intéressante par rapport à la France est la rapidité qui prévaut, en termes de promotions, de mobilité professionnelle avec un préavis limité à deux semaines, mais malheureusement aussi lors des licenciements.
La fiscalité représente un atout supplémentaire de taille. Ils sont d’un taux inférieur à ceux applicables dans l’Hexagone, et certains états ne réclament pas d’impôt sur le revenu (par exemple la Floride, au contraire de New York), les habitants ne sont donc redevables que de l’impôt sur le revenu réclamé par le gouvernement fédéral. Les impôts sont prélevés à la source et après la déclaration annuelle, les contribuables se voient rembourser une partie du trop-perçu sur leur salaire. De nombreux ménages se servent d’ailleurs du système de « tax refund » pour faire des économies substantielles en faisant déduire davantage d’impôts de leur salaire pour obtenir un remboursement plus important.
Les Américains sont très férus de la « french touch » et apprécient les candidatures françaises présentant de solides références dans les secteurs qui font la part belle au goût et au style comme la restauration, la communication, la mode, le tourisme, ou encore l’informatique.
Les secteurs qui recrutent aux USA
Si les opportunités professionnelles ne manquent pas au pays de l’Oncle Sam, la demande de main-d’œuvre est particulièrement forte dans certains domaines :
- le commerce de détail,
- la communication et le marketing digital,
- la santé (aides-soignants, infirmiers),
- l’informatique et les nouvelles technologies,
- l’éducation,
- le tourisme,
- la restauration,
- l’électronique,
- la mode,
- l’art (cinéma, photo, design),
- la finance,
- la logistique.
Les États-Unis comptent également plusieurs grandes filières industrielles, parfois spécifiques à une région :
- la technologie et le divertissement sur la côte ouest (Los Angeles, San Francisco et Seattle),
- l’agroalimentaire et la fabrication dans le Midwest,
- la finance, le consulting dans les grandes villes comme New York, Boston et Washington DC,
- l’électronique et les logiciels,
- l’agroalimentaire,
- les véhicules motorisés,
- la santé et les produits pharmaceutiques,
- les matières premières (bois d’œuvre, pétrole, minéraux, acier),
- l’aérospatiale.
Les contraintes pour travailler aux États-Unis
Pour faire carrière aux États-Unis, il est recommandé de mettre ses emplois passés en avant en priorité dans son CV, les recruteurs américains privilégiant l’expérience aux diplômes. Cependant, dans les métiers techniques, un diplôme d’études supérieures de niveau Bac+4 ou +5 est recommandé. Outre ces compétences, il est indispensable de parler couramment l’anglais.
L’un des plus grands défis pour les demandeurs d’emploi étrangers est d’obtenir le visa de travail des autorités américaines. Il existe plusieurs types d’autorisations en fonction du job visé. Le processus doit être lancé par l’employeur. D’autres démarches administratives sont nécessaires, notamment le formulaire ESTA (Autorisation Électronique de voyage pour les États-Unis), indispensable à tout séjour sur le territoire.
Le portage salarial international représente une alternative intéressante pour travailler à l’étranger. Cette forme d’emploi combine la liberté de l’entrepreneur et la protection sociale du salarié.
- Le travailleur décroche une mission auprès d’une entreprise américaine et négocie directement les conditions tarifaires et modalités avec cette dernière.
- Il signe ensuite un CDI ou un CDD avec la société de portage, laquelle conclut à son tour un contrat commercial avec l’entreprise cliente.
- Le salarié porté accomplit sa mission dans le lieu de son choix et en organisant librement son temps, en veillant à respecter les délais imposés par le client.
- La société porteuse facture les honoraires, prélève ses frais de gestion et les cotisations sociales, puis verse la différence au travailleur sous forme de salaire.
- Elle s’occupe également de toutes les formalités administratives, comptables, fiscales et juridiques.
Déchargé de ces contraintes, le salarié porté peut se consacrer aux projets qui lui sont confiés et au développement de son activité.
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