Devenir consultant indépendant

Un consultant peut travailler pour le compte d’un cabinet ou exercer son activité en tant que prestataire indépendant. Se mettre à son propre compte présente des avantages indéniables. Par ailleurs, en optant pour le portage salarial, le professionnel peut profiter des atouts du statut de salarié d’entreprise et de ceux liés au statut de travailleur indépendant.

Comment devenir consultant indépendant ? Découvrez dans ce billet tout ce qu’il faut savoir avant de vous lancer.

Pourquoi faire le choix de devenir consultant indépendant ?

Dans certains cas, le choix d’un statut professionnel ou d’un métier est motivé par des obligations et parfois même des contraintes. Mais d’après les résultats menés par Malt et BCG il y a quelques années, les personnes qui décident de devenir consultants indépendants le font, car elles ne souhaitent tout simplement pas rejoindre une structure particulière, ou parce qu’elles ont eu une mauvaise expérience du statut de salarié.

L’autonomie constitue donc le premier argument qui explique la popularité du freelance et de l’auto-entrepreneuriat. Le professionnel reste libre de choisir ses missions et organise son planning comme bon lui semble. Par ailleurs, il existe aujourd’hui divers moyens d’optimiser le mode de travail du consultant indépendant, comme le portage salarial qui permet de toucher un salaire régulier tout en restant autonome dans l’exercice de sa profession.

Qu’est-ce qu’un consultant indépendant ?

Le consultant est, par définition, un professionnel dont le métier consiste à conseiller et accompagner les entreprises dans des domaines spécifiques, relatifs ou non à leurs activités. Pour ce faire, ce prestataire de services intellectuels s’appuie sur son expertise dans la thématique pour laquelle il a été sollicité. Le consultant indépendant, pour sa part, travaille à son compte et n’est pas rattaché à un cabinet. Il choisit ses clients lui-même et gère lui-même le côté organisationnel de son activité.

Les questions pour lesquelles son concours est requis concernant essentiellement la gestion administrative et comptable en général (organisation, management, RH, marketing, stratégies, finances, comptabilité, gestion de projets…). L’informatique et certaines technologies font également partie des secteurs pour lesquelles le recours à un consultant spécialisé externe est très courant au sein des entreprises.

Quel est le rôle d’un consultant ?

En tant que conseiller et accompagnateur, le consultant indépendant a pour mission de proposer une solution (les outils à déployer inclus) adaptée aux problématiques qui lui sont soumises. Pour concevoir les mesures idoines, il procède à une étude de l’existant d’une part, et à l’analyse des ressources humaines et techniques qui lui seront fournies par l’entreprise.

Une fois la solution au point, il s’occupe de la mettre en œuvre après la validation de sa proposition par la structure cliente. Il accompagne ensuite les parties concernées pour sa prise en main. Il assure le suivi de la mesure appliquée et, en cas de soucis, effectue les corrections nécessaires.

Le consultant est une personne polyvalente. Outre ses compétences dans le domaine pour lequel il a été sollicité, il peut être amené à mener des discussions au cours de réunions. Il aura à gérer les incidents éventuels et autres situations complexes liés à la solution qu’il a préconisée. À noter que la durée de sa mission peut varier en fonction des cas.

Quelles sont les qualités pour devenir consultant indépendant ?

Le consultant indépendant doit en principe gérer lui-même l’aspect administratif de son métier. Il planifie son emploi du temps, choisit ses clients et missions, négocie les modalités d’exécution et le montant de ses rémunérations. Il doit ainsi savoir être parfaitement autonome dans l’organisation de son activité.

Au niveau professionnel proprement dit, les aptitudes à l’analyse et à la synthèse sont essentielles pour bien aborder les problématiques. La pédagogie, la curiosité et la réactivité sont deux atouts majeurs. Et étant donné qu’il doit intervenir auprès de diverses structures, il doit avoir de bonnes capacités d’adaptation aux nouveautés et en communication.

Le consultant est une personne qui a le relationnel facile, et qui sait être à l’écoute des besoins des entreprises qu’il intègre. Il doit être fin stratège pour s’affirmer et faire accepter ses idées par les dirigeants. Un esprit d’initiative et de la rigueur sont enfin d’autres qualités que le consultant indépendant doit posséder.

Comment devenir consultant indépendant ?

Quelle forme juridique choisir ?

Les activités des consultants indépendants ne sont pas considérées comme des professions libérales réglementées. Ils ont ainsi la possibilité de choisir leur statut juridique. En fonction des caractéristiques techniques, ils pourront opter pour :

  • La micro-entreprise : elle permet d’essayer une activité pour en mesurer la rentabilité. Ce statut est soumis à un régime fiscal et social peu contraignant. Le seul bémol se trouve dans la responsabilité illimitée de l’auto-entrepreneur et le plafonnement du CA (à 77000 €).
  • L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) : cette société à responsabilité limitée (SARL), ne compte qu’un seul associé (le consultant), et sa constitution ne requiert pas de capital minimum. Les règles juridiques qui la régissent sont les mêmes que celles de la SARL, mais revues pour l’unique associé. Ce statut soumet le travailleur à l’impôt sur les sociétés.
  • Le portage salarial : cette forme d’emploi combine les avantages sociaux du salarié classique avec la liberté offerte par le statut d’indépendant. Il permet aussi de tester une activité avant la constitution d’une micro-entreprise ou d’un EURL. Et enfin, le salarié porté délègue la partie administrative de sa profession à sa société de portage.

Les formalités d’immatriculation

Comme tout professionnel qui travaille au sein d’une entreprise (la sienne notamment), le consultant est tenu d’accomplir les démarches administratives relatives à son activité.

S’il opte pour la micro-entreprise, il doit procéder à son immatriculation auprès de l’Urssaf (Unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales). En effet le CFE (Centre de Formalité des Entreprises) responsable des professions libérales et des métiers de conseil.

S’il a choisi de créer une EURL ou une SARL, il devra s’immatriculer auprès du greffe du tribunal de commerce dont relèvent ses activités.

Régime Fiscal et Social

Le régime social du consultant en freelance va dépendre du statut juridique qu’il a choisi pour exercer son activité. Ainsi, ce prestataire sera soumis au régime des TNS (travailleurs non-salariés) s’il est micro-entrepreneur (régime micro-social simplifié), professionnel libéral, ou s’il est gérant majoritaire possédant plus de la moitié du capital dans une entreprise.

S’il est gérant minoritaire, il sera rattaché au régime général de la Sécurité sociale.

La fiscalité des activités de consultant indépendant sera aussi fonction de son statut juridique. S’il travaille pour une entreprise, il paiera l’IS (impôt sur les sociétés). S’il est en portage salarial, il s’acquittera de l’impôt sur le revenu dans le cas où sa société de portage est assujettie à l’IS.

S’il exerce son activité en société individuelle (EURL notamment), il paiera un impôt sur le revenu calculé sur la base de son BNC (bénéfice non commercial) suivant un barème spécifique préalablement fixé. Il pourra toutefois bénéficier d’abattements fiscaux avec le régime micro-BNC en fonction de l’envergure de son activité.

Il est enfin utile de préciser ici que le consultant indépendant devra obligatoirement facturer la TVA (mensuelle, trimestrielle ou annuelle) à ses clients, conformément au régime fiscal auquel il est assujetti.

Domiciliation

Le consultant indépendant a plusieurs alternatives pour la domiciliation de son activité professionnelle. Il peut ainsi, s’il le souhaite, utiliser son adresse personnelle. Cependant, sans un espace dédié à la réception des clients et prospects, avoir son bureau à la maison n’est pas très pratique.

Les pépinières d’entreprises représentent une solution intéressante. Mais les possibilités, les conditions d’adhésion et les prestations proposées ne conviendront pas à tous ni à tous les métiers.

La création ou la location d’un local qui servira de bureau est aussi envisageable. Mais il faudra bien choisir la localisation d’une part, et disposer de fonds requis pour cet investissement.

Les options les plus pertinentes : l’espace de coworking et la société de domiciliation. La première offre un cadre parfait pour travailler, les outils nécessaires et des salles pour les entrevues et les réunions et la possibilité de socialiser (les consultants indépendants étant souvent isolés). La seconde permet de bénéficier des atouts d’une adresse dans une zone bien positionnée géographiquement.

Lancer son activité

Définir son plan marketing

Le futur consultant indépendant doit avoir un plan marketing adapté à son activité et à son marché/sa clientèle cible et à ses objectifs. Il est primordial de connaitre exactement ce que vous souhaitez offrir à vos clients, aussi bien en termes de prestations qu’au niveau des compétences et de l’expertise. La réalisation d’un benchmark constitue le premier pas : quels sont les services que vous allez proposer et pour quelles personnes physiques et morales voulez-vous travailler.

Ensuite, vous devrez déterminer vos tarifs. Vos prix seront un critère de choix essentiel pour vos prospects. Ils vous jugeront par leur niveau. Il est recommandé de s’efforcer de trouver le bon équilibre entre des montants élevés rébarbatifs et des prix trop bas qui susciteront la méfiance. Il faut garder en tête que les clients vont d’abord comparer les tarifs avant de choisir leur prestataire. Pour fixer votre fourchette de prix, vous pouvez par exemple analyser le marché en confrontant les tarifs pratiqués par la concurrence.

Définir vote expertise et votre offre

Un consultant est le plus souvent polyvalent. Mais il a surement d’un ou de deux domaines dans lesquels il excelle. Afin de pouvoir présenter une offre claire, vous devrez identifier les vôtres et les prioriser. Mais vous pouvez également adapter vos propositions aux réalités du marché, autrement dit, en fonction de la demande. Il est cependant préférable de ne vous lancer que sur des terrains où vous avez acquis assez d’expérience et de compétences.

Lors de la définition de votre offre, sachez mettre en avant vos avantages sur vos concurrents, la valeur ajoutée de ce que vous avez à proposer ainsi que les réseaux et les canaux de communication (plateforme de mise en relation de prestataires en freelance et d’entreprises, sites spécialisés dans votre secteur d’activité, réseaux sociaux, etc.) où vous aurez les meilleures chances de pouvoir être contacté. La formulation de l’offre est primordiale : elle doit être précise, impactante et vous aider à vous démarquer de vos rivaux.

Déterminer les clients cibles

Identifier votre clientèle cible est important pour la conception de votre offre. Pour ce faire, vous devrez étudier le marché, notamment les besoins et attentes actuels des entreprises, organisations ou professionnels. Ensuite, vérifier leur adéquation avec ce que vous avez à proposer (en termes de services). Vous pourrez alors avoir une vision plus ou moins claire qui vous permettra de vous positionner et de définir les personnes physiques et morales avec lesquelles vous souhaitez travailler.

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