Ces aides méconnues qui facilitent le parcours des auto-entrepreneurs en France

Être un auto-entrepreneur participe à préserver son autonomie, mais comporte aussi des défis financiers. Le non-recours aux aides sociales est une préoccupation majeure, car chaque année, plus de 10 milliards d’euros d’aides financières restent inutilisés, y compris celles destinées aux auto-entrepreneurs. Découvrez dans cet article 7 aides méconnues pour améliorer la réussite de votre micro-entreprise.

1 – La prime d’activité

Conçue pour aider financièrement les travailleurs à faible revenu, la prime d’activité est également accessible aux auto-entrepreneurs.
Les critères d’éligibilité incluent :

  • l’âge ;
  • la résidence en France ;
  • des seuils de ressources.

Le montant de la prime est calculé en prenant en compte une allocation de base fixe (595,25 euros pour une personne seule sans enfant à charge) ainsi que 61 % des revenus professionnels du ménage, avec déduction des autres ressources familiales.

Il est recommandé d’effectuer une simulation en ligne pour évaluer votre éligibilité.

2 – L’Aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (ACRE)

L’ACRE cible les nouveaux auto-entrepreneurs en réduisant leurs charges sociales pendant leur première année d’activité.

Les taux de réduction varient en fonction du type d’activité :

  • 6,2 % pour la vente de marchandises ;
  • 10,6 % pour les activités libérales ou artisanales.

Toutefois, cette aide est soumise à des critères d’éligibilité stricts, tels que :

  • le statut de demandeur d’emploi ;
  • la perception de minima sociaux ;
  • la localisation de l’entreprise ;
  • l’âge du demandeur.

3 – L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE)

L’ARCE se révèle être une ressource précieuse pour les anciens demandeurs d’emploi devenus auto-entrepreneurs. Cette prestation permet de convertir une partie des allocations chômage en capital.

Depuis juillet 2023, le taux de l’ARCE est passé à 60 % des droits ARE restants, en hausse de +15 % par rapport à l’ancien taux. Toutefois, choisir l’ARCE implique de renoncer aux droits au chômage.

Pour en bénéficier, il est nécessaire de satisfaire à un certain nombre de critères, notamment l’éligibilité à l’ARE et la création ou la reprise d’une entreprise.

4 – Le revenu de solidarité active (RSA)

Les auto-entrepreneurs peuvent cumuler le RSA avec leurs revenus d’activité sous certaines conditions. Pour être éligible, il faut avoir plus de 25 ans, résider en France, et ne pas dépasser les plafonds de ressources.

Le montant du RSA dépend de la composition du foyer et est réévalué tous les trimestres. Il peut atteindre 607,75 euros par mois pour une personne seule sans enfant à charge.

5 – L’aide à la création d’entreprise de l’Agefiph

Les auto-entrepreneurs en situation de handicap peuvent bénéficier d’une aide forfaitaire de 6 300 euros offerte par l’Agefiph.

Pour être éligible, il est nécessaire :

  • d’être reconnu comme travailleur handicapé ;
  • d’avoir un contrôle actif sur l’entreprise ;
  • d’exercer une activité en adéquation avec le handicap ;
  • d’être inscrit à Pôle Emploi ;
  • d’investir au moins 1 500 euros de fonds propres dans l’entreprise.

Il est également possible de cumuler cette aide avec d’autres formes de soutien à la création d’entreprise.

6 – L’allocation de retour à l’emploi (ARE)

Les travailleurs en portage salarial ou les auto-entrepreneurs en transition ont la possibilité de bénéficier de l’ARE.

Cette allocation peut être cumulée avec les revenus de leur micro-entreprise. Cependant, le montant dépend du chiffre d’affaires généré.

Pour être éligible à l’ARE, il est impératif de maintenir une communication régulière avec Pôle Emploi et de déclarer à la fois le chiffre d’affaires réalisé et le nombre d’heures de travail.

7 – Les aides régionales

La plupart des régions en France mettent en place des programmes d’accompagnement dédiés aux auto-entrepreneurs. Ces initiatives comprennent fréquemment du mentorat et un suivi sur plusieurs années.

Par exemple, la région Bretagne propose le « Pass Création », avec un parcours en trois étapes :

  • l’élaboration du plan d’affaires ;
  • la validation du financement ;
  • un accompagnement sur 36 mois après le lancement de l’entreprise.

En Île-de-France, un programme similaire vous assiste dans la création de votre projet, la recherche de financements et la gestion de votre entreprise pendant trois ans, le tout pour un coût de 90 euros.

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