La rénovation énergétique des logements avance au ralenti, malgré les différents dispositifs d’aide mise en place par l’État pour faciliter les travaux. De nombreux propriétaires choisissent de ne pas effectuer des travaux de rénovation énergétique faute de moyens financiers. En effet, il faut compter entre 200 euros et 450 euros par mètre carré de surface habitable, ce qui n’est pas à la portée de tous les budgets.
Les propriétaires souhaitant réaliser des travaux de rénovation énergétique peuvent accéder à différentes aides de l’État. Certaines sont réservés aux ménages modestes comme les primes d’énergie et les aides de l’ANAH, et d’autres permettent de financer une partie du coût des travaux à condition que ces derniers soient réalisés par un artisan ou un professionnel RGE (Reconnus Garants de l’Environnement). Dans cette deuxième catégorie figurent l’éco-PTZ, dont le montant maximal s’élève à 30 000 euros, et le certificat d’économie d’énergie qui permet de financer jusqu’à 20 % du coût total des travaux.
D’autre part, il est également possible de bénéficier d’un crédit d’impôt (30 % des dépenses relatives aux travaux de rénovation sont déduites des impôts du propriétaire), et d’une réduction de la TVA (5,5 %) en confiant les travaux à des artisans certifiés. À tout ceci s’ajoutent les aides spécifiques mises en place par les collectivités territoriales.
Pour les travailleurs indépendants, il est souvent plus difficile d’obtenir des crédits en raison de leur statut. En effet, les banques sont plus réticentes à accorder des prêts à des personnes qui ne disposent pas de contrat de travail et de revenus réguliers. Heureusement, grâce au portage salarial, il est possible de bénéficier des avantages du salariat tout en préservant son autonomie.
Le consultant freelance qui choisit le travail en portage salarial signe un contrat de travail avec une entreprise de portage et reçoit ses rémunérations sous forme des salaires mensuels. Son chiffre d’affaires est ainsi transformé en salaires et il lui appartient de fixer les prix de ses prestations en fonction de la taille de l’entreprise et de la durée de la mission.
Pour cela, il lui faut définir le tarif journalier moyen (TJM) à partir des rémunérations souhaitées ou des tarifs de la concurrence dans son secteur d’activité. À l’aide d’une simulation TJM, il est plus facile de calculer le montant journalier à facturer au client.