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L’étiquette énergétique d’un logement est indiquée dans le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) effectué par un professionnel certifié, qui est obligatoire pour évaluer son efficacité énergétique dans le cadre d’un projet de vente ou de location. Il existe plusieurs méthodes pour classer un logement (de A à G) en fonction de sa consommation énergétique.
La méthode de calcul 3CL (Calcul de la Consommation Conventionnelle des Logements) élaborée par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) permet de connaître avec précision l’efficacité énergétique de logements standards.
Elle repose sur différentes données communes de calcul comme une occupation journalière moyenne de 16 h en semaine et en continu pendant le week-end ainsi qu’une absence annuelle d’une semaine en hiver et deux semaines durant l’été.
Les données climatiques des départements et la surface habitable sont aussi essentielles pour estimer la consommation énergétique d’un logement.
Tous ces éléments contribuent à définir l’énergie nécessaire pour chauffer l’eau chaude sanitaire ou encore pour faire fonctionner les appareils électroménagers, le chauffage, l’éclairage et la cuisson.
Selon les résultats obtenus, le bâtiment est classé :
La méthode de calcul sur la base des factures est également utilisée pour déterminer la classe énergétique d’un logement. Elle s’applique généralement aux biens immobiliers chauffés collectivement ou construits avant 1948. Le calcul s’effectue en établissant la moyenne des factures d’énergie des trois années précédentes.
Il est aussi possible de procéder au bilan énergétique d’un logement en évaluant la consommation réelle des différents équipements électriques. La consommation énergétique moyenne est obtenue en multipliant le nombre d’heures d’utilisation sur douze mois par la puissance des appareils en kilowattheure.
Il faut noter que le chauffage reste le premier poste de consommation électrique dans un logement. Il représente près de la moitié des dépenses énergétiques d’un ménage.
Bon à savoir : le métier de diagnostiqueur immobilier peut être exercé en portage salarial. Excellent compromis entre le salariat et l’entrepreneuriat, ce statut permet à un consultant indépendant de bénéficier de la flexibilité du freelancing et de la protection sociale des salariés « classiques ».
