TJM Community Manager Freelance

Comprendre et Définir son TJM en tant que Community Manager Freelance : le Guide Complet

Dans un monde numérique en constante évolution, le rôle du community manager freelance devient de plus en plus crucial pour les entreprises cherchant à renforcer leur présence en ligne. Que vous soyez un community manager expérimenté ou un débutant dans le domaine, définir correctement votre Taux Journalier Moyen (TJM) est essentiel pour assurer la viabilité et le succès de votre carrière en freelance.

Ce guide complet vous offre une perspective approfondie sur le rôle vital du community manager, les nuances du calcul de votre TJM, et comment le portage salarial peut influencer positivement votre parcours professionnel. Découvrez les facteurs clés qui déterminent votre TJM en tant que community manager et apprenez à le positionner stratégiquement pour refléter votre valeur et votre expertise sur le marché.

Quel est le tarif journalier d’un Community Manager indépendant ?

Lorsque le community manager décide d’exercer son métier en tant qu’indépendant, sa rémunération n’est plus exprimée en forfait brut mensuel, mais en Taux Journalier Moyen ou TJM. Ce montant hors TVA correspond au tarif payé par le client pour une journée consacrée par le prestataire à la mission qu’il lui confie.

Les tarifs affichés sur les annonces des plateformes de freelance correspondent majoritairement à un TJM. En fonction du nombre de journées de travail au cours du mois, le TJM permet de calculer un salaire mensuel et de s’assurer de couvrir toutes ses charges et ses besoins personnels.

Comment estimer son TJM en tant que community manager indépendant ?

Pour être rémunéré à sa juste valeur, un community manager freelance doit fixer ses tarifs avec soin. Il est important de valoriser ses compétences, et d’adapter ses tarifs en fonction de chaque mission.

1 – Connaitre le marché

Pour fixer un TJM correct, la connaissance des prix pratiqués par les concurrents est nécessaire. Cela donne une idée fiable du tarif à facturer pour un certain type de mission réalisée par un certain profil de prestataire. Ainsi, le community manager ne prend pas le risque de surestimer ses honoraires et de perdre en compétitivité ou de brader ses compétences et d’être perçu comme peu crédible par les clients potentiels.

Pour connaitre les prix du marché, il suffit de consulter les annonces sur les réseaux sociaux professionnels et sur les sites spécialisés (job boards). Il reste ensuite à se fixer un TJM minimum acceptable et une marge de négociation.

2 – Identifier les frais de fonctionnement

À l’inverse du salarié, le community manager en freelance doit régler lui-même les dépenses nécessaires au bon déroulement de son activité :

• le loyer ;
• la facture d’énergie ;
• les abonnements téléphoniques, fixe ou mobile, et internet ;
• les cotisations sociales et contributions diverses, variables selon le statut juridique ;
• les impôts et taxes ;
• la mutuelle santé ;
• l’assurance professionnelle ;
• le transport, et dans l’éventualité de déplacements non remboursés par le client, l’hébergement et la restauration ;
• les supports marketing et de communication ;

Tous ces éléments doivent être intégrés au calcul du TJM. Il est également essentiel de tenir compte des jours de repos ou de congés, ainsi que le temps consacré aux formalités administratives (comptabilité, facturation, recouvrement, déclaration, paiement des fournisseurs, prospection…)

3 – Le salaire visé

Pour déterminer leur taux journalier moyen, les prestataires passés du statut de salarié à celui d’indépendant ont l’habitude de se référer à leur dernière fiche de paie et d’y appliquer une marge, ou de cibler un salaire net mensuel. Ce salaire visé doit tenir compte de leur profil et des caractéristiques de la mission et du client, tout en restant cohérent avec le prix de marché.

Il n’est d’ailleurs pas rare que le client négocie une remise, surtout pour une mission de longue durée. Il est donc important de s’y préparer, en respectant les règles suivantes :

• Mettre en avant ses compétences, spécialités, réalisations et références dans un portfolio pour justifier des tarifs plus élevés sans faire de longs discours.
• Élaborer une plaquette commerciale claire et détaillée des tarifs applicables pour chaque type de prestation. Les clients apprécient cette transparence et cela facilite les discussions.
• Établir un tarif dégressif pour des missions récurrentes ou qui s’étalent sur plusieurs mois.
• Analyser minutieusement les attentes du client et les exigences de chaque mission.

4 – L’expérience

Le TJM d’un Community manager peut fluctuer sensiblement par rapport à la moyenne du marché en fonction de son niveau d’expérience et de ses spécialités. Par exemple, la gestion de compte Pinterest ou la gestion de compte publicitaire Facebook et Instagram Ads, missions plus techniques et complexes, justifient l’application de tarifs plus élevés. Et en toute logique, un prestataire ayant moins de deux années d’expérience ne peut prétendre à une rémunération égale à un homologue qui en possède cinq (niveau confirmé) ou dix (niveau expert).

La nature de la mission influe également. Un community manager peut par exemple proposer un forfait pour une intervention régulière et/ou qui s’inscrit sur la durée comme la gestion des réseaux sociaux d’une entreprise. À l’inverse, pour la couverture d’un évènement ponctuel, mais aux enjeux élevés, il peut facturer un TJM plus conséquent.

Les tarifs journalier moyens des Community Manager en 2023

Le niveau d’expérience est l’un des principaux facteurs influant sur le montant du TJM d’un community manager freelance. L’analyse des annonces sur les sites spécialisés de référence pour ce métier le démontre clairement :

• Avec moins de 2 ans d’expérience, le TJM moyen s’établit à 236 €, avec un maximum de 410 €.
• Avec une expérience de 3 à 7 ans, le TJM moyen s’élève à 298 €, mais certains facturent jusqu’à 510 € et plus.
• Avec 8 à 15 ans d’expérience, le TJM moyen grimpe à 401 €, mais les profils les plus solides peuvent aller jusqu’à 810 € et plus.
• Les profils seniors, qui justifient de plus de 15 ans d’expérience, appliquent les TJM les plus élevés, jusqu’à 1.510 € pour certains, avec une moyenne à 525 €.

Choisir le portage salarial

Le community manager en freelance tire profit de l’exercice de son métier en portage salarial. Totalement autonome, il choisit ses clients et ses missions, gère son temps à sa convenance et bénéficie de la protection sociale qu’offre le statut de salarié.

La société de portage salarial s’occupe de toute la partie administrative de le relation avec l’entreprise cliente, elle émet des factures aux clients en fonction des missions accomplies et encaisse leurs paiements. Ensuite, elle verse au consultant un salaire net, déduit de sa commission (connue sous le nom de « frais de gestion »), des cotisations sociales et d’autres dépenses