Comment j’ai lâché mon CDI pour me lancer en freelance ?

Ce mois-ci, nous sommes partis à la rencontre d’Estelle qui a décidé il y a 5 ans, de se lancer en tant que freelance. Elle nous partage aujourd’hui son expérience… 

Il y a 5 ans de cela, j’ai pris une des plus grandes décisions de ma vie : me lancer à mon compte en devenant consultante en marketing. En cause, une insatisfaction chronique dans ma vie professionnelle, malgré un salaire motivant et un avenir professionnel garanti ! Est-ce que je suis nostalgique de ces années glorieuses et rassurantes en salariat ? Oui. Est-ce que j’ai regretté ce choix ? Non. Est-ce que je troquerai ma vie actuelle par ces années en entreprise ? Certainement pas. Vous allez voir pourquoi. 

15 ans d’expertise, en faveur de la sécurité de l’emploi

Mon bac + 5 dans une école de Commerce en poche, il était évident pour moi de rejoindre un leader dans la grande distribution après mes études. Rigoureuse et ayant le sens du management (ce n’est pas pour me vanter), j’ai rapidement occupé le poste de responsable marketing dans la grande consommation. Collaborant étroitement avec les responsables techniques et RH de mon entreprise, ainsi qu’une dizaine de commerciaux, j’étais fière de piloter d’une main de fer mon équipe, signant des partenariats et des contrats partout en Europe et au-delà. En contrepartie, je touchais 4500 euros brut par mois dès mes débuts, un salaire qui évoluait rapidement avec les années. 

Au cours de ma carrière en CDI et où les incertitudes de l’emploi étaient une réalité, j’étais ravie de la chance que j’avais. Contrairement à ces diplômés – jeunes et moins jeunes – qui peinaient à trouver du travail et qui jonglaient entre les CDD et les postes en intérim, j’avais la sécurité de l’emploi. Certes, j’avais chaque jour les mêmes problèmes à gérer et le même discours à faire. Certes, il y a eu des jours où j’étais complètement à côté de mes escarpins, vide et n’ayant aucune envie d’aller au bureau. Mais quand je pensais à la retraite et au montant de la pension, je me disais que je n’avais aucune raison de me plaindre. Occupant le même poste dans la même entreprise durant près de 15 ans, je n’envisageais pas de me reconvertir dans une autre profession ni de changer de métier. 

Jusqu’au jour où… 

J’ai eu un grand démêlé avec le nouveau directeur, après une énième altercation. Les reproches et les oppositions, je les vivais au quotidien et j’étais même connue pour mes aptitudes à les gérer. D’ailleurs, c’était une nécessité pour réussir dans le milieu. Mais ce jour-là, c’était la goutte qui a fait déborder la vase. Quand je me suis permise un recul quant à mes objectifs professionnels, j’ai dû me rendre à l’évidence : mon travail ne me plaisait pas. J’étais frustrée tout au long de la journée, j’avais perdu mon estime de soi, j’évoluais mécaniquement dans un projet qui n’était pas le mien… 

La sécurité de l’emploi a fini par créer en moi la peur d’évoluer, d’être moi-même. Je me suis rendue compte que je n’avais pas relevé un seul défi depuis bien longtemps et qu’un de mes meilleurs souvenirs de ces dernières années remontait à mon congé de maternité. J’ai alors compris que le meilleur moyen pour valoriser mes compétences était de m’orienter vers une carrière qui prenait appui sur mes prédispositions naturelles. Mais avais-je le courage de quitter mon CDI pour autant ? 

Ma vie Freelance, 5 années gratifiantes 

Cela fait maintenant 5 ans que j’ai décidé d’être indépendante. Je mentirai si je disais que la décision de démissionner était évidente ou que les débuts étaient faciles. Le problème n’était pas dans la recherche de clients, la prospection ni la négociation. J’étais douée pour tout cela. Mes expériences en entreprise, tout comme mes contacts ont été mes plus grands atouts, contrairement à d’autres qui peinaient à trouver leurs premiers contrats. En revanche, les remaniements liés à ce changement m’ont déstabilisée. Alors que j’avais l’habitude de suivre une feuille de route préalablement définie, je devais me lancer seule dans une nouvelle aventure. J’avais l’habitude d’un bon salaire touché à chaque fin du mois écoulé, je devais désormais m’adapter à des facturations tardives. Et si j’avais l’habitude de terminer les journées très tard et de commencer plus tôt, je peinais, en revanche, à mettre un coup de collier les week-ends que je réservais pour ma famille. Mais le pire, c’était sans doute l’isolement, ayant été habituée à partager de bons moments avec les collègues de bureau…. 

Rapidement toutefois, j’ai compris que tous ces inconvénients n’étaient pas une fatalité et qu’il suffisait de changer ces ‘habitudes’ qui ont façonné depuis trop longtemps mon existence. Si je travaillais à domicile, il fallait tout simplement instaurer une frontière entre ma vie privée et ma vie professionnelle. En étant plus rigoureuse que jamais et grâce à une meilleure organisation et un peu plus d’abnégation, j’ai décidé d’arrêter systématiquement de travailler à 17 heures tapantes chaque jour. Je peux ainsi profiter pleinement des soirées en famille et des sorties entre amis ou en amoureux. Si certains week-ends je devais faire face à des urgences, je m’accordais des repos en semaine pour me déconnecter du travail. 

Désormais, je pouvais me permettre des pique-niques au parc les mercredis après-midi et suivre des cours de fitness dans le centre de bien-être situé à trois rues de chez moi un jour de semaine…. Ma plus grande gratification, c’est d’être présente dans la vie de mes enfants, étant disponible pour eux à tout moment. Etant moins anxieuse et ayant des discussions plus intéressantes – je ne parlais plus de mon supérieur hiérarchique qui m’étouffait, et ce, pour le plus grand plaisir de mon mari – ma vie de couple s’est nettement améliorée depuis. Quant à la solitude au quotidien, j’ai pu y faire face en rejoignant un espace de co-working. Quand je ne suis pas dans l’intimité de mon espace de travail ou sur mon canapé pour contacter mes clients, je rejoignais mon « bureau partagé », un Starbucks Coffee de mon quartier, pour échanger et partager des expériences avec d’autres travailleurs indépendants, qui détiennent les mêmes ambitions que les miennes. 

Le portage salarial, l’alternative entre la sécurité du salariat et l’indépendance du freelance

En ces temps d’incertitude économique, je vis beaucoup plus sereinement qu’à l’époque où j’avais un CDI. Mon avis sur le portage portage salarial est qu’il me permet de travailler à mon rythme et surtout d’avoir le choix et la liberté d’exploiter mon potentiel. Je peux me consacrer à ma carrière professionnelle tout en restant une mère et une femme au cœur des besoins de sa famille. 

Qu’est-ce que je ne changerai pour rien au monde dans ma vie de freelance ? L’aventure entrepreneuriale, la liberté, la flexibilité, l’efficacité, la confiance en soi, le plaisir d’être mon propre chef… et je vous assure que la liste s’étend à l’infini. Je ne troquerais certainement pas les raisons d’être indépendante, contre quelques billets de plus. En étant freelance, je fais surtout un métier qui me plaît, un privilège que de nombreux salariés aimeraient avoir. Alors pourquoi regretter ? 

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