Réussir son activité de formateur

La formation n’est pas un métier qu’on décide de faire par hasard. C’est un choix de carrière qui suppose de la détermination et de la volonté à toujours s’améliorer. Et pour cause, la formation est une profession de plus en plus concurrentielle.

Quelles sont alors les démarches pour réussir en tant que formateur en portage salarial ?

Avant de se lancer

La formation est un marché prospère et évolutif. Par conséquent, il est essentiel d’effectuer une étude de marché avant de se lancer. Cela consiste notamment à choisir le statut le mieux adapté aux attentes et aux opportunités de carrière escomptées. Faire appel aux services d’un comptable de confiance peut notamment aider le formateur dans ses débuts, pour évaluer les aspects fiscaux et administratifs du projet. En effet, les prélèvements, les taxes et impôts ne sont pas les mêmes selon le statut choisi.

L’étude de marché permet d’identifier les besoins réels du secteur et d’établir l’approche commerciale qui convient à la clientèle cible. Le formateur doit alors développer en amont ses compétences commerciales avant d’envisager de se lancer.

Un formateur doit maîtriser les techniques d’animation et être en mesure de concevoir sa formation. C’est pourquoi il est essentiel de se remettre en cause dès le début du projet et tout au long de la carrière pour réussir dans le milieu.

Suivre des formations spécifiques est une option à envisager sérieusement avant de conclure sa première convention de formation afin d’éviter les mauvaises surprises et les obstacles pour un avenir prometteur.

D’ailleurs, les qualités du formateur tout comme ses compétences réelles ne sont pas nécessairement mises à l’épreuve dès les premiers échanges. C’est pourquoi les clients ont souvent tendance à se fier aux fiches d’évaluation et aux attestations pour décider de collaborer avec un formateur ou de choisir un concurrent. La formation du formateur est alors un gage de crédibilité à ne pas négliger.

Sachant que la formation reste un métier ponctuel, un formateur doit dès le départ envisager la possibilité de périodes creuses à tout moment de l’année. Outre durant les périodes de vacances, il pourra notamment prévoir d’autres rentrées d’argent en
cumulant d’autres professions.

Le dernier point à ne pas négliger avant de se lancer concerne la visibilité.

Au regard des CV et des dossiers de candidature déposés, les centres peuvent ainsi missionner les formateurs en fonction des demandes des utilisateurs et entreprises finales. Grâce à leur notoriété, ces organismes peuvent d’ailleurs toucher des cibles potentiellement intéressantes, souvent inaccessibles par les formateurs travaillant en solo.

Cela étant, passer par un organisme de formation n’est pas obligatoire pour trouver des clients. Et pour cause, les centres de formation font un prélèvement non négligeable sur les coûts des prestations, qu’un formateur pourrait s’éviter s’il choisit de se faire connaître directement des entreprises. Si vous choisissez d’exercer en portage salarial, vous bénéficierez d’un appui de la société de portage dans le développement de votre activité et la recherche de clients. Quelques exemples de services proposés : invitation à des événements ciblés pour développer et entretenir votre réseau de types afterworks, petits déjeuners, formations présentielles et e-learning sur des problématiques ciblées pour accroître vos compétences, ateliers de coaching pour vous aider à vous vendre et à trouver des clients, etc.

Qu’un formateur choisisse de passer par un centre de formation ou de collaborer directement avec les donneurs d’ordre, soigner son CV est de mise. Un formateur doit apprendre à se vendre, aussi bien sur les plateformes en ligne que par la voie traditionnelle. Entretenir une visibilité est la première étape pour connaître la notoriété et cela est d’autant plus prouvé dans le secteur de la formation.

Les débuts en tant que formateur

La principale difficulté des formateurs réside dans la recherche des clients.
Force est de constater que la plupart des formateurs indépendants connaissent des débuts relativement difficiles compte tenu de la complexité du démarchage à grande échelle.
C’est la raison pour laquelle bon nombre de formateurs choisissent de se faire connaître des centres de formation, afin de démarrer dans le milieu plus sereinement. Bien entendu, la démarche reste fastidieuse étant donné qu’il existe des milliers de centres de formation en France. Elle permet néanmoins de cibler les professionnels du milieu, potentiellement intéressés par une collaboration.

Certaines entreprises de portage salarial vont plus loin en vous accompagnant dans la mise en valeur de votre profil en diffusant par exemple votre CV auprès de ses clients référencés, en vous fournissant des supports de communication pour vous aider à promouvoir votre activité ou encore en diffusant vos contenus sur son site internet ou blog.

La visibilité du formateur est en effet essentielle pour pouvoir affirmer sa présence sur le marché concurrentiel. Parmi les pratiques à ne pas négliger concerne notamment la création d’un site Internet ou d’un blog pour pouvoir présenter vos prestations et atteindre une clientèle plus large.

Si vous êtes en portage salarial, vous pourrez peut-être bénéficier de remises de prestataires déjà négociées par la société de portage.

Si vous exercez en formateur indépendant, la création d’un centre de formation est également à envisager, étant donné que c’est une opportunité pour étendre et diversifier les prestations d’une part et pour sous-traiter ou collaborer avec des formateurs de son réseau d’autre part.

Quoi qu’il en soit, être à son compte  suppose la création des supports de formation et la gestion du programme de formation.

L’auto-évaluation

Une auto-évaluation doit être effectuée de manière périodique. C’est notamment le cas à la fin de chaque formation afin de définir et d’évaluer les acquis transmis aux élèves. En partageant à la fois des connaissances et des conseils utilisables, le formateur doit avoir la certitude que ses élèves peuvent exploiter leur savoir-faire ou savoirêtre dans le cadre professionnel.

La formation d’adultes est un marché porteur. Après chaque convention de formation, le formateur ne doit donc pas se contenter des bénéfices financiers perçus. Sachant qu’une mission peut en induire une autre, il est essentiel de se constituer systématiquement un réseau et profiter des avantages du bouche-à-oreille en multipliant les formations. Suivant son niveau d’expertise ou de responsabilité, le formateur doit enfin être en mesure d’étoffer ses compétences à la fin de chaque mission pour pouvoir se démarquer de la concurrence et préserver sa notoriété.

S’adapter aux évolutions du marché

Le marché de la formation continue et de l’apprentissage en France représente chaque année environ 32 milliards d’euros en France. C’est pourquoi il s’agit d’une aubaine à ne pas négliger pour faire face à l’incertitude de l’emploi. Cela étant, il existe des réformes et de nouvelles tendances de fond à ne pas ignorer lors du choix d’un statut de formateur.

La réforme de la formation professionnelle de 2014 suppose notamment la rationalisation et l’optimisation du retour sur investissement via la création du CPF. En pratique, cela suppose une diminution du budget alloué à la formation en contrepartie d’une individualisation croissante des parcours. En parallèle, les tendances du marché vont vers les formations diplômantes ou certifiantes, nécessitant entre autres un enregistrement au RNCP, ainsi qu’une certification de qualification professionnelle.

Les formateurs proposant des formations courtes non diplômantes ou certifiantes peuvent envisager un repositionnement de leur prestation afin d’éviter une éventuelle baisse du chiffre d’affaires.

L’évolution de l’e-formation incite également les prestataires à devoir se repositionner en fonction des  nouveaux besoins de leur cible. En cause du recul de la formation présentielle, le marché du digital. Il entraîne la mise en place d’un programme sur-mesure, interactif ou collaboratif pour être compétitif. Par ailleurs, identifier les secteurs qui recrutent le plus permet de cerner les attentes en temps réel des élèves. Cela concerne notamment les langues, la sécurité-qualité, le développement personnel, le management et le leadership. S’il n’est pas nécessaire de se positionner obligatoirement sur ces panels d’activités, l’idée est toutefois de proposer des prestations diversifiées ou offrant un intérêt potentiel aux prospects et aux clients.

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