Gestion de la canicule au travail : des exemples européens pour inspirer la France

Face à la canicule persistante, certains pays européens, tels que l’Espagne et la Lettonie, ont adopté des mesures spécifiques afin de protéger les travailleurs en cas de fortes chaleurs. Cependant, en France, bien que le droit du travail impose des « moyens adaptés » en réponse à la chaleur intense, aucune température maximale n’est définie et les horaires de travail ne sont pas toujours ajustés. Les expériences d’autres pays pourraient servir d’inspiration pour améliorer la réglementation en France.

Espagne : adaptation des conditions de travail

L’Espagne a récemment mis en place une réglementation spécifique pour le travail extérieur en période de fortes chaleurs.

Si l’agence météorologique nationale déclare une alerte « orange » ou « rouge » en raison de températures élevées, les entreprises locales doivent ajuster les conditions de travail.

Cela peut impliquer :

  • de dispenser certains travailleurs de tâches pendant les heures les plus chaudes ;
  • ou de réduire les heures de travail.

De plus, dans le sud du pays, la « jornada continua » est mise en œuvre dans le secteur de la construction pour éviter les heures les plus chaudes.

Italie : recours au chômage partiel

L’Italie a introduit le chômage partiel en réponse aux températures élevées (au-dessus de 35 °C).

Les entreprises italiennes peuvent suspendre temporairement le travail pour certains secteurs particulièrement exposés à des conditions de chaleur extrême, tels que la construction et l’agriculture.

Les employés bénéficient alors d’indemnités de chômage partiel de la part de la sécurité sociale nationale.

En portage salarial, le TJM (taux journalier moyen) intègre les obligations sociales et administratives, simplifiant ainsi les considérations financières. Il s’agit d’un outil pratique pour négocier des contrats, planifier des budgets et gérer efficacement les aspects financiers de leurs missions.

Grèce : suspension du travail aux heures chaudes

En Grèce, les conventions collectives protègent les travailleurs en fixant des seuils de température maximale.

Par exemple, dans le secteur de la construction navale, le travail est suspendu entre 14 h et 18 h si la température dépasse 36 °C. Si elle atteint 38 °C, le travail est interrompu de 13 h à 19 h sans diminution de salaire.

Dans le secteur du BTP, le travail cesse immédiatement lorsque le mercure culmine à 38 °C à l’ombre, sans réduction salariale.

Chypre : équilibre entre travail et repos

À Chypre, une réglementation encadre le « stress thermique » des travailleurs en extérieur en ajustant les périodes de travail et de repos en fonction des températures et de l’humidité.

Par exemple, à 35 °C avec une humidité entre 38 % et 50 %, une personne effectuant un travail intense alternera entre temps de travail et de repos chaque heure.

Lettonie : limites de température en intérieur

En Lettonie, la réglementation fixe des limites de température en intérieur en fonction de la charge de travail.

Cependant, ces limites s’appliquent uniquement aux espaces clos et ne concernent pas les chantiers de construction ou l’agriculture.

Pendant l’été, la température de l’air dans des locaux fermés ne doit pas dépasser :

  • 28 °C pour un effort physique faible ;
  • 27 °C pour un effort modéré ;
  • 26 °C pour un effort élevé.
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