Les régimes de retraite assurent la gestion de l’assurance vieillesse des cotisants et des retraités. L’affiliation des travailleurs à ces organismes dépend de leur catégorie socio-professionnelle. Il est d’ailleurs obligatoire d’être rattaché à un régime de retraite de base et un régime de retraite complémentaire. Un assuré est également encouragé à souscrire une assurance supplémentaire.
Arrivées à un certain âge, les personnes économiquement actives sont contraintes d’arrêter de travailler. Les aînés sont donc censés être démunis d’une quelconque source de revenus. Pendant leur période active pourtant, ils ont déjà cotisé pour leur retraite. L’assurance vieillesse leur permet alors de préserver un certain confort au quotidien.
La Sécurité sociale française dispose notamment d’un système élaboré concernant la retraite. La collecte des cotisations, le calcul et les modalités de liquidation de la pension sont tous formalisés. Interviennent alors les régime de retraite, des organismes en charge de la gestion dudit système. Voir ici de plus amples détails sur leur fonctionnement.
Qu’est-ce que le régime de retraite ?
Faisant partie de la Sécurité sociale, les régimes de retraite s’occupent de l’assurance vieillesse. Ils disposent chacun de leur propre caisse de retraite qui perçoit les cotisations et qui sert des pensions.
Le système de retraite actuel comporte deux piliers obligatoires, dont la retraite de base et la retraite complémentaire. Les travailleurs sont rattachés à ces deux niveaux en fonction de leur catégorie socio-professionnelle (retraire du secteur privé, retraite des fonctionnaires …) . Dès leur entrée dans la vie active, ils cotisent pour leurs vieux jours auprès des caisses de retraite.
Les principaux régimes de retraite de base sont :
- Le régime général de la Sécurité sociale pour les salariés et les cadres du secteur privé et les indépendants ;
- La Mutualité sociale agricole (MSA) pour les salariés et exploitants de l’agriculture ;
- La Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) pour les professions libérales ;
- Le Régime social des indépendants (RSI) pour les artisans ;
- Les Services des retraites de l’État pour les Fonctionnaires de l’État, magistrats et militaires ;
- La Caisse nationale de retraites des agents des collectivités territoriales (CNRACL) pour les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, etc.
Pour chacun des régimes, la pension de retraite est calculée à partir de paramètres qui leur sont propres. Le taux plein de liquidation, l’âge légal de départ à la retraite et la durée d’assurance requise en font partie.
Les régimes de retraite complémentaires sont d’autant plus nombreux :
- L’Association générale des institutions de retraite des cadres – Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (Agirc-Arrco) ;
- L’Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’État et des collectivités publiques (IRCANTEC) ;
- La Caisse de retraite du personnel navigant (CRPN) ;
- La Caisse nationale des barreaux français (CNBF) ;
- La Retraite additionnelle de la fonction publique (RAPF), etc.
Le principe de répartition s’applique aux régimes de retraite de base et complémentaires. Ce sont les cotisations payées par la génération active qui financent la pension des retraités. Il appartient donc aux régimes de retraite de gérer le flux de l’entrée et de la sortie d’argent.
Actuellement, on assiste pourtant au vieillissement de la population. La crise de l’emploi accentue également la baisse du nombre de cotisants et du montant de cotisations collectées. Le système de retraite subit alors différentes réformes pour maintenir l’équilibre financier des caisses. À titre d’exemple, l’âge légal de départ à la retraite et l’âge pour accéder au taux plein sont repoussés.
Un troisième pilier est également sollicité pour appuyer les régimes de retraite obligatoires. Les actifs sont encouragés à souscrire une assurance vieillesse supplémentaire via les dispositifs proposés aux entreprises. On applique des exonérations fiscales et sociales pour les cotisations dédiées à une prestation de retraite. Les régimes de retraite supplémentaires permettent alors aux travailleurs de se constituer un salaire différé.
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