Le burn-out ou épuisement professionnel est une affection causée le plus souvent par des conditions de travail stressantes. Cet état d’épuisement peut ainsi concerner tous les travailleurs, mais les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre.
Il existe différents facteurs pouvant provoquer le burn-out chez un travailleur :
un environnement de travail stressant,
Ce trouble concerne également les personnes qui ne savent pas travailler en équipe ou déléguer leurs responsabilités. Les risques sont aussi élevés pour celles qui sont trop exigeantes avec elles-mêmes, et qui font de leurs occupations professionnelles le centre de leur vie. En outre, la solitude affective et les lourdes obligations familiales peuvent favoriser le burn-out.
L’épuisement professionnel peut se manifester de différentes manières :
troubles de l’attention et de la mémoire,
La personne peut en même temps présenter des symptômes physiques comme les troubles du sommeil, les céphalées, les troubles digestifs, l’asthénie, les crampes musculaires, les vertiges, et les troubles musculo-squelettiques.
Comme cette affection n’est pas encore reconnue comme maladie professionnelle par l’Assurance maladie, les employeurs doivent mettre en place des mesures de prévention collectives et aider les salariés à prévenir le risque d’épuisement professionnel.
Parfois, le moyen le plus simple pour traiter ce trouble est de se faire prescrire un arrêt de travail. Une prise en charge personnalisée par des professionnels de santé et un accompagnement de retour au travail sont nécessaires.
Si la personne est contrainte de quitter définitivement son emploi, elle pourra plus tard démarrer une activité indépendante. Ceci lui permet de travailler à son propre rythme et de percevoir à la fois l’ARE (Allocation d’aide au retour à l’emploi) et les revenus générés par sa nouvelle activité professionnelle.
Il est possible d’estimer le montant de l’ARE à l’aide d’une simulation chômage. Pour rappel, la durée de versement de l’allocation ne peut pas dépasser 24 mois pour les demandeurs d’emploi de moins de 53 ans, et 36 mois pour ceux qui ont plus de 55 ans.