Portage salarial : les points qui méritent des éclaircissements avant de franchir le pas

Le nombre de Français qui choisissent d’exercer une activité indépendante ne cesse de croître au cours de ces dernières années. L’idée de travailler à son compte et à son propre rythme séduit en effet de plus en plus de travailleurs, mais il faut dire que le statut d’autoentrepreneur ou d’entrepreneur individuel implique un certain nombre de contraintes notamment administratives et fiscales. Raison pour laquelle le portage salarial commence à avoir la cote auprès des professionnels indépendants qui proposent des prestations intellectuelles.

Protection sociale et tranquillité d’esprit

Le portage salarial ouvre droit à la protection sociale du salariat étant donné que le salarié porté détient un contrat de travail. D’autre part, ce dernier n’a pas à se soucier des démarches administratives et comptables (établissement du contrat de prestations, facturation, encaissement, versement des cotisations sociales…), car celles-ci sont gérées par sa société de portage salarial.

En revanche, la prospection commerciale et les négociations des conditions de travail et des prix de ses prestations avec les clients lui incombent. Le chiffre d’affaires qu’il a réalisé est transformé par l’entreprise de portage salarial en salaires mensuels après déduction des frais de gestion et des charges sociales et obligatoires.

Conseils pour éviter les mauvaises surprises

À noter toutefois que certains points méritent des éclaircissements avant de franchir le pas. Ceci permet d’éviter les pièges en portage salarial. Parmi ceux-ci se trouvent :

  • L’application des frais cachés par l’entreprise de portage : pouvant aller jusqu’à 7 % du chiffre d’affaires, les frais cachés s’ajoutent au pourcentage prélevé sur les rémunérations du salarié porté et peuvent être présentés comme des services optionnels.
  • L’éligibilité au portage salarial : tous les métiers ne sont pas éligibles au portage salarial (les professions réglementées de même que les services à la personne sont exclus), et il faut justifier d’un niveau d’expertise (Bac +2 minimum) ou d’une expérience professionnelle d’au moins 3 ans pour pouvoir travailler sous ce statut.
  • La démission et le chômage en portage salarial : la démission fait perdre le droit au chômage. Il faut ainsi se pencher sur la possibilité d’une rupture conventionnelle.
  • Le décompte des congés et des jours de prospection : si les jours de congé et de prospection ne sont pas décomptés correctement par l’entreprise de portage, le salarié porté pourra perdre 10 % de ses droits au chômage.
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