La RSE devient la norme en entreprise et propose un autre cadre pour penser la rentabilité d’une activité. Toutefois, loin d’être une contrainte, les principes de la RSE peuvent être une source d’opportunités pour les entreprises. Vous êtes un professionnel indépendant et souhaitez en connaître davantage sur ces enjeux de responsabilité des entreprises ? Notre article fait le point, pour vous, sur la question.
La productivité est un indicateur clé pour les entreprises. En effet, en fonction des critères choisis, la productivité va permettre d’évaluer le rendement d’une activité par rapport aux ressources mobilisées. Dès lors, améliorer sa productivité a une incidence sur le niveau du chiffre d’affaires.
L’accroissement de la productivité a longtemps été vu sous l’unique angle financier. La notion de productivité devenait antinomique de celle de responsabilité des entreprises. Chaque norme en lien avec la RSE se percevait comme un frein au développement. Désormais, de nombreuses stratégies d’entreprise permettent d’augmenter significativement le chiffre d’affaires en s’appuyant sur les principes de la RSE.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est désormais une préoccupation centrale des organisations professionnelles. La mise en application des principes de la RSE a débuté avec la loi NRE (Nouvelles Régulations Économiques) en 2001.
Ainsi, les fondements de la RSE viennent repenser les notions de développement économique et de rentabilité. D’autres indicateurs sont alors à prendre en compte pour évaluer les performances d’une entreprise. Comme nous allons le voir plus bas, la RSE permet désormais d’être un outil d’amélioration de la productivité en entreprise.
La loi Grenelle II, datant de juillet 2010, a marqué une nouvelle étape d’approfondissement des principes de la RSE. L’article 225 de cette loi contraint les entreprises à publier des informations entourant le sujet de leur impact social et environnemental. Or, cette exigence de transparence nécessite de collecter des données et donc de mettre en place des indicateurs précis de suivi.
Ainsi, pour parler de la RSE, on utilise de plus en plus le concept d’extra-financier. Il va s’agir d’intégrer, dans les rapports des entreprises, des éléments qui ne touchent pas aux aspects financiers. L’impact social et environnemental s’inscrit dans cette nouvelle approche.
L’ordonnance du 19 juillet 2017 vient compléter les obligations de publication des entreprises quant à leur impact sur l’environnement. Cette ordonnance est la transposition d’une directive européenne. Le contexte national et européen s’inscrit donc dans une logique de consolidation de la RSE.
La prise en compte de ce cadre réglementaire permet de comprendre les attendus pour les entreprises. Ces dernières peuvent alors solliciter l’aide de prestataires indépendants pour repenser leurs pratiques de travail et leurs modes de production. La RSE est, bien souvent, une source de missions à destination des professionnels indépendants spécialistes de ces questions.
La RSE est désormais un axe stratégique central pour développer une activité. Toutefois, il est nécessaire d’appréhender ces évolutions au sein du monde professionnel. Ces changements touchent toutes les parties prenantes d’une entreprise :
Cette cartographie des parties prenantes est essentielle pour mettre en œuvre sa politique de RSE. En associant ses partenaires à ses actions, l’intégration des principes de la RSE sera plus fluide. En fluidifiant les relations avec ses parties prenantes, l’entreprise peut développer une stratégie de performance globale. Il sera alors bien plus facile d’accroître sa productivité dans un cadre adapté.
Un reporting est un document de bilan qui liste tous les projets, actions et missions d’une entreprise. Avec la RSE, la publication d’un reporting nécessite de mentionner l’évaluation de l’impact d’une entreprise sur son environnement.
Le reporting intégré va plus loin en intégrant tout à la fois des actions passées et les opportunités futures. Cette projection dans le temps permet aussi d’identifier les menaces potentielles pour l’entreprise. Ces menaces directes peuvent altérer, dans un avenir proche, les moyens de production de l’entreprise et donc, in fine, sa productivité.
Ce reporting intégré ne va pas seulement évaluer l’impact sur son environnement, mais également l’influence. Comme nous l’avons vu plus haut, une entreprise vertueuse peut influencer ses partenaires (fournisseurs, clients, salariés, etc.).
Enfin, le reporting intégré va permettre d’indiquer la notion d’ancrage territorial. Ainsi, le reporting va faire état de la contribution, positive ou négative, de l’entreprise sur son environnement proche.
Le portage salarial permet aux professionnels indépendants de travailler avec des entreprises clientes en toute autonomie et sans devoir créer une entreprise. Un contrat de portage salarial est alors sécurisant pour l’ensemble des parties prenantes : salarié porté, entreprise cliente et société de portage salarial.
Le secteur de la RSE vous intéresse et vous souhaitez commencer des missions en portage salarial ? Contactez les équipes d’ABC Portage pour en savoir plus sur les contrats en portage salarial.