Se lancer en freelance, c’est se donner la possibilité de choisir ses missions, ses clients, ses horaires, quand et où travailler, etc. En théorie, cela ressemble au travail idéal !
Pourtant, derrière cette autonomie se cache une réalité plus nuancée : la frontière entre vie professionnelle et personnelle devient vite floue à cause du stress, de la surcharge mentale ou encore de la difficulté à décrocher…
Mais cet équilibre tant recherché n’est pas impossible, notamment grâce à la flexibilité et la facilité de gestion offerte par le portage salarial. Voici comment ce modèle hybride peut vous aider à retrouver du temps pour vous tout en préservant votre autonomie.
Quand on est freelance, on devient un véritable chef d’entreprise mais on occupe aussi tous les postes d’une société : commercial, expert métier, comptable, communicant, administratif… Sans oublier la nécessité constante de se projeter sur l’avenir : trouver de nouvelles missions, entretenir son réseau, rester visible.
Résultat ? Beaucoup de freelances finissent par travailler plus que dans un emploi salarié classique. Les journées s’allongent, les week-ends deviennent des temps de travail masqués, et les vacances sont écourtées, voire inexistantes.
Il faut ajouter à cela la fameuse charge mentale : même quand on ne travaille pas, on pense à travailler. Une relance client à envoyer, un devis à finaliser, une facture à suivre, un doute sur une déclaration URSSAF… Impossible de couper totalement.
Heureusement, il existe des moyens de retrouver cet équilibre sans renoncer à la liberté de l’indépendance. Cela passe par plusieurs leviers :
Le portage salarial, c’est une forme d’emploi hybride qui combine les avantages de l’indépendance avec la sécurité du salariat. Concrètement, le freelance signe un contrat avec une société de portage, qui devient son employeur. Cette dernière facture les clients, reverse un salaire au freelance, et s’occupe de toutes les tâches administratives.
L’un des premiers bénéfices du portage, c’est la réduction des tâches chronophages comme la gestion de la TVA, les déclarations sociales, les relances administratives… La société de portage prend tout en charge. Cela permet au freelance de se concentrer sur son cœur de métier et de libérer du temps et de l’espace mental.
En portage salarial, on cotise à l’assurance chômage, à la retraite, à la Sécurité Sociale. Concrètement, on bénéficie d’une protection sociale comparable à celle d’un salarié, sans les contraintes d’un poste fixe. C’est un soulagement non négligeable, surtout dans les périodes de creux ou d’incertitude.
En étant libéré de nombreuses responsabilités administratives, vous pouvez reprendre le contrôle de votre agenda et ainsi mieux anticiper les projets, fixer les objectifs à moyen terme, et surtout… vous réserver du temps pour vus : pour vos proches, vos passions, ou tout simplement pour souffler.
Certains freelances redoutent que le portage limite leur liberté. Mais en réalité, c’est un cadre souple, conçu pour soutenir les indépendants, pas les brider. Le freelance garde le contrôle sur ses tarifs, ses missions, ses clients. Il choisit ce qu’il délègue et ce qu’il continue de gérer.
Cette souplesse devient un véritable levier d’équilibre : chacun peut adapter le portage à ses besoins, à son rythme de vie, à ses envies.
Vous l’aurez compris, être freelance ce n’est pas devoir choisir entre carrière et bien-être personnel. L’un peut nourrir l’autre, à condition de trouver un modèle de fonctionnement qui respecte votre équilibre. Le portage salarial s’impose comme une réponse pertinente à ce besoin : il permet de conserver son autonomie tout en se libérant des contraintes qui pèsent sur les épaules des indépendants.
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