La généralisation du télétravail pendant la pandémie de Covid 19 et l’accélération de la transition digitale des entreprises bouleverse le monde du travail. Aujourd’hui, il est possible d’exercer son métier en tous lieux grâce aux outils numériques. Et alors que les difficultés de recrutement touchent la plupart des secteurs, les organisations doivent devenir hybrides, en proposant le travail à distance, au moins en temps partiel.
Au lendemain de la crise, les entreprises de nombreux secteurs ont été confrontées à une pénurie de main-d’œuvre. En parallèle, elles doivent maîtriser leurs coûts en optimisant l’utilisation de leurs locaux, compte tenu du fait que les salariés ne souhaitent plus travailler au bureau tous les jours. En effet, selon de récentes études concordantes,
« une majorité de Français plébiscite la possibilité d’être à distance à temps plein, ou au moins quelques jours par semaine ».
Par ailleurs, ils considèrent une organisation flexible comme un facteur supplémentaire de fidélité envers leur employeur.
L’hybridation s’impose par conséquent comme la norme, et l’enjeu pour les entreprises est de la mettre en place et non plus de s’interroger quant à sa pertinence. La première contrainte porte sur le choix des outils à utiliser au quotidien pour la communication, la collaboration, le partage de documents, sans compter les tâches techniques directement liées au métier. Ceux-ci doivent être adaptés aux terminaux mobiles, devenus incontournables pour des usages en mobilité. Ainsi, les équipes ne souffrent d’aucune interruption de leur activité ou de perte efficacité.
À une plus large échelle, les entreprises doivent offrir aux collaborateurs une expérience fluide et homogène, indépendamment de l’appareil utilisé, de l’endroit et de l’application utilisée. Quelles que soient les circonstances, ces derniers ont besoin d’évoluer dans un environnement familier qui préserve leur productivité.
En matière de communication, par exemple, les Français ont massivement adopté des applications de messagerie instantanée telles que Messenger ou WhatsApp dans leur vie personnelle. En déployant ces moyens d’échange, les entreprises accélèrent leur appropriation par leurs salariés.
Grâce aux API, l’intégration de nouveaux logiciels avec l’écosystème existant est simplifiée. Pour autant, la réponse aux enjeux actuels ne se limite pas à ajouter des outils, mais à mettre en place un système unifié qui garantit la joignabilité et la connectivité de chacun sans compromettre la sécurité du réseau informatique.
D’ailleurs, dans un contexte d’explosion des attaques cyber, la protection des infrastructures et des données constitue un enjeu majeur pour les entreprises. La multiplication des terminaux, avec la tendance au BYOD (« Bring Your Own Device »), qui consiste à utiliser ses équipements personnels à des fins professionnelles, augmente les risques. Les entreprises doivent miser sur des solutions utilisant des dispositifs de contrôle d’accès avec simple ou double d’authentification, de chiffrement de bout en bout, etc.
Un autre défi se pose lorsqu’il faut interagir avec des collaborateurs externes sur une mission de plusieurs semaines ou mois. En effet, face au manque de talents, les entreprises sont souvent contraintes de faire appel à des consultants pour répondre à un besoin précis. Il peut alors s’avérer nécessaire de leur donner accès aux applications en interne, en mettant en place les mesures de sécurité informatique nécessaires.
Ces derniers ont le choix entre différents statuts pour exercer leur activité de conseil.
Bon à savoir : le portage salarial connait un franc succès ces dernières années, en raison de la protection sociale qu’il offre, combinée à une totale liberté sur le plan commercial et de la gestion de leur temps.