Comment mesurer la rentabilité d’un nouveau projet commercial ?

De nombreux professionnels, qu’il s’agisse de petites, moyennes ou grandes entreprises, tentent de lancer de nouvelles offres pour diversifier leur activité. Toutefois, le lancement d’un nouveau projet commercial ne s’improvise pas et nécessite de penser à sa rentabilité. Vous souhaitez avoir les clés de compréhension pour une mesure précise des chances de rentabilité d’un nouveau projet ? Notre article vous dévoile tous les points à connaître.

L’importance de l’innovation en entreprise

De nombreux spécialistes soulignent le caractère positif de l’innovation. En effet, celle-ci serait à la source de la croissance économique bénéficiant, d’une manière directe ou indirecte, à tous.

Ainsi, l’innovation permet de gagner des parts de marché tout en faisant bouger un écosystème professionnel. L’innovation en entreprise apporte du dynamisme, à condition d’y mettre les moyens nécessaires.

Toutefois, il ne s’agit pas d’innover pour innover. Il est important de garder à l’esprit qu’une innovation doit combler un besoin non satisfait. Par ailleurs, cette innovation doit aussi être rentable pour permettre à l’entreprise de dégager des bénéfices nets suite au lancement de cette nouvelle offre.

Évaluer la rentabilité de son projet : les règles à respecter

Plusieurs règles fondamentales sont à respecter pour mesure et assurer la rentabilité d’un nouveau projet commercial. Tour d’horizon des 5 points à respecter scrupuleusement.

1. Proposer une définition de la rentabilité

Il est nécessaire, en premier lieu, de définir soi-même les contours d’un projet rentable. De manière basique, la rentabilité désigne toute situation où les produits sont supérieurs aux charges. Toutefois, les produits vont dépendre en partie des rémunérations que l’on se verse.

Par ailleurs, un nouveau projet peut avoir l’ambition d’assurer la rentabilité de l’entreprise au global. Cette situation signifie que le nouveau projet doit dégager des marges bénéficiaires pour couvrir les éventuelles pertes sur les autres activités de l’entreprise.

2. Identifier les différents coûts

Lancer un nouveau projet ou une nouvelle offre nécessite de réfléchir au prix de vente. Or, la fixation du prix de vente ne se fait pas par hasard. Il faut, pour y parvenir, lister les différents coûts auxquels l’entreprise va être confrontée.

Il est donc essentiel de bien comprendre les notions suivantes :

  • les coûts d’achat : en lien avec les commandes réalisées auprès de fournisseurs sur des biens ou services essentiels du projet ;
  • les coûts de production : dépendant des niveaux de rémunérations des employés et de la qualité des machines utilisées ;
  • les coûts de distribution : à relier avec sa zone de chalandise et les territoires ciblés pour communiquer et vendre ses biens ou services.

La somme de ces différents coûts va permettre de calculer ce que l’on appelle le coût de revient. C’est à partir du coût de revient que l’on peut définir un prix de vente pour son nouveau projet commercial.

3. Étudier le marché

Les deux premières étapes vues précédemment peuvent se faire par de simples calculs et des prises de contact avec de potentiels prestataires. Pour cette troisième étape, il est nécessaire d’étudier en profondeur son marché.

Cela signifie qu’une entreprise qui souhaite lancer un nouveau projet commercial doit connaître sa cible, ses clients, ses besoins et ses lieux de consommation. À titre d’exemple, un prix de vente trop élevé peut être dissuasif.

Or, un prix de vente peut être, tout à la fois, trop élevé pour les clients et pas assez élevé pour couvrir l’ensemble des coûts (achat, production, distribution…). Dans ce cas de figure, le nouveau projet commercial est impossible, car, de toute évidence, non-rentable. Il est alors préférable de se lancer dans des solutions de substitution.

La mesure de la rentabilité d’un nouveau projet commercial va donc aussi dépendre des clients ciblés. Il faut, pour ce faire, cibler des clients qui sont prêts à payer un prix suffisamment élevé pour permettre de dégager des marges bénéficiaires.

4. Calculer le seuil de rentabilité

En quatrième point, l’évaluation de la rentabilité d’un projet nécessite de calculer le seuil de rentabilité. Cet indicateur se révèle particulièrement pertinent dans la mesure où il intègre les notions de charges variables et de charges fixes.

Les charges fixes n’évoluent pas au fil de l’année (comme le loyer du local commercial par exemple). Ainsi, ces charges restent au même niveau y compris en vacances ou durant les périodes dites creuses. Un nouveau projet commercial peut alors être rentable lors de l’activité pleine et être lourdement déficitaire en période de vacances à cause des charges fixes.

Les charges variables évoluent en fonction du chiffre d’affaires et du niveau de clients. Elles procèdent des coûts vus plus haut. Il faut aussi sécuriser ses approvisionnements de fournisseurs dans le cas où l’un d’eux cesserait son activité. Une solution de rechange doit toujours être possible.

5. Intégrer les aléas

Enfin, pour être précis dans le calcul de la rentabilité, un professionnel doit intégrer l’ensemble des aléas. Il peut alors s’agir de plusieurs situations problématiques et courantes :

  • Les clients défaillants. En ne réglant pas leurs commandes, ils occasionnent une perte de chiffre d’affaires et donc altèrent la marge bénéficiaire réalisée.
  • Les délais de paiement. Certains clients sont prêts à payer, mais vont régler sous 30 jours, créant un besoin de trésorerie qui peut générer des surcoûts pour l’entreprise (nécessité d’obtenir un crédit bancaire).
  • La rotation des stocks. Dans le cas de la vente de biens périssables, une entreprise doit faire attention à la rotation des stocks. Une mauvaise gestion peut générer des pertes et donc un surcoût pour l’entreprise.

Entreprendre et innover avec le portage salarial

De nombreux professionnels souhaitent créer une entreprise pour laisser libre cours à leur créativité. Toutefois, le lancement d’un nouveau projet commercial est souvent contrarié par la somme des formalités à réaliser. En effet, la gestion administrative d’une entreprise reste conséquente et chronophage.

Se tourner vers le portage salarial constitue alors une vraie opportunité. Le portage salarial permet de déléguer, à une société de portage, les missions administratives et comptables. Le professionnel peut alors gagner du temps pour réfléchir et innover sur son secteur d’activité.

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