Quelle rémunération pour les travailleurs non-salariés ?

remuneration-non-salarieBeaucoup choisissent le statut de travailleurs non-salariés pour ses nombreux avantages. Il faut toutefois opter pour le secteur d’activité le plus porteur pour avoir un revenu stable. Il en est de même pour le statut juridique. Les non-salariés classiques touchent par exemple des revenus plus conséquents par rapport aux micro-entrepreneurs. Le choix ne doit jamais s’effectuer au hasard.

Le métier d’indépendant séduit de nombreuses personnes, grâce à ses multiples avantages. En effet, il s’agit d’une excellente alternative pour ceux qui recherchent un travail offrant plus d’autonomie. Sans compter que les travailleurs non-salariés ont la possibilité d’accroître régulièrement leurs revenus, en faisant preuve d’organisation et de professionnalisme. Actuellement, la France compte plus de 3,5 millions de non-salariés.

Les indépendants qui choisissent de travailler pour une société de portage salarial doivent se former régulièrement. C’est nécessaire pour améliorer la qualité de prestation et trouver plus facilement de nouvelles missions. Cependant, plusieurs d’entre eux peuvent consulter la définition du portage salarial afin de bien cerner le sujet à portage salarial définition.

Les micro-entrepreneurs constituent un part important des non-salariés

Les activités non salariées connaissent un essor considérable ces dernières années. La crise sanitaire mondiale due au covid-19 a contribué encore davantage au développement de ce type d’activité. En 2019 par exemple, une hausse de l’ordre de 6,4 % est enregistrée, contre seulement 3,5 % en 2018. Cette augmentation surprenante résulte essentiellement de la simplification des démarches pour la création de micro-entreprise. Aussi, les micro-entrepreneurs représentent quasiment 41 % des non-salariés à fin 2019. Ceci, grâce à une hausse continue de leur nombre depuis 2013. L’évolution moyenne annuelle se résume comme suit :

  • 2013 à 2017 : +7,5 % par an ;
  • 2018 : +14,3 % ;
  • 2019 : +18,1 %.

L’augmentation massive des auto-entrepreneurs s’explique principalement par la hausse du plafond de chiffre d’affaires depuis 2018. Sans oublier l’exonération d’une partie des cotisations sociales relatives aux trois premières années d’exercice.

Baisse continue des non-salariés classiques

Les travailleurs non-salariés sont composés généralement des micro-entrepreneurs ainsi que des non-salariés classiques. Ces derniers comptent environ 1,8 million de personnes en France en 2019. Ils sont constitués de 53 % d’entrepreneurs individuels et 47 % de gérants majoritaires au sein de sociétés. Le nombre de ces non-salariés classiques ne cesse de diminuer ces dernières années.

La baisse concerne surtout les secteurs comme le commerce, l’artisanat, l’industrie ainsi que la construction. Une hausse est par contre, enregistrée dans les autres secteurs comme la santé, l’action sociale, les activités juridiques et comptables. Les évolutions les plus importantes touchent généralement la finance ainsi que l’assurance. Elles affichent une augmentation de +4,1 %.

Les secteurs d’activités les plus concernés

Les travailleurs non-salariés interviennent dans de nombreux secteurs d’activités. 45 % d’entre eux choisissent les services aux particuliers ou aux entreprises. Les autres se répartissent dans les secteurs ci-après :

  • Santé : 17 % ;
  • Commerce : 17 % ;
  • Construction : 12 % ;
  • Industrie : 5 %.

Les micro-entrepreneurs sont présents dans presque tous les secteurs d’activité. Ils occupent pratiquement 75 % du part de marché dans le commerce en détail. Le secteur de la livraison à domicile est également accaparé par les micro-entrepreneurs avec une proportion de 98 %.

Par ailleurs, il est constaté que le nombre de femmes non-salariés sont moindres par rapport aux hommes. En 2019 par exemple, elles ne représentent que 39 % des travailleurs non-salariés. Elles optent principalement pour les secteurs de la médecine, l’architecture et le droit. Elles s’intéressent également aux secteurs de l’industrie, comme la fabrication de bijoux et l’habillement. D’autres choisissent de travailler dans l’enseignement ou les services administratifs.

Le revenu selon chaque secteur d’activité

Les non-salariés classiques touchent un revenu mensuel de 3 830 euros. La répartition selon le montant du revenu se présente comme suit :

  • Plus de 8 720 euros : 10 % ;
  • Moins de 2 660 euros : 50 % ;
  • Moins de 560 euros : 10 % ;
  • Déficitaire : 8 %.

Le montant du revenu connaît un décalage important selon le secteur d’activité. Les médecins et les dentistes gagnent jusqu’à 9 180 euros, contre 8 290 euros pour les comptables et les juristes. Viennent ensuite les pharmaciens avec un revenu mensuel de 6 700 euros. Pour les Taxis, VTC, services personnels, activités artistiques ou l’enseignement, la rémunération varie entre 1 460 et 1 740 euros. En fin de liste, se trouve le commerce hors magasin avec seulement 1 370 euros de revenu mensuel.

La différence entre les revenus des non-salariés classiques ainsi que les micro-entrepreneurs est assez conséquent. Ce qui s’explique notamment par le plafond des chiffres d’affaires pour les auto-entrepreneurs. Ainsi, la recette moyenne mensuelle tourne autour de 590 euros. Les micro-entrepreneurs qui gagnent plus de 1 510 euros ne sont pas très nombreux. Ainsi, 29 % des micro-entrepreneurs préfèrent travailler également comme salarié. De cette façon, ils peuvent toucher jusqu’à 2 280 euros par mois.

Financement des formations des auto-entrepreneurs

Au même titre que les autres travailleurs indépendants, les auto-entrepreneurs peuvent aussi prétendre à un financement pour leur formation. En effet, ils versent également des cotisations auprès du CFP ou contribution à la formation professionnelle. Le montant du prélèvement est calculé en fonction du chiffre d’affaires réalisées. En cas d’absence de recette, il n’y a pas de cotisation. Le taux à appliquer dépend du type d’activité. Pour les commerçants par exemple, il est fixé à 0,10 %. En revanche, les taux pour les professions libérales et les artisans sont respectivement de 0,20 % et 0,30 %.

Les auto-entrepreneurs peuvent s’adresser à plusieurs organismes pour la formation. L’Agefice est le principal interlocuteur pour les secteurs du commerce, des services et de l’industrie. Sinon, il est aussi possible de prendre contact avec les organismes comme le FAFCEA, FIF PL ou la SPP PCM. Chacun choisit selon son secteur d’activité.

Les indépendants travaillant pour des sociétés de portage salarial, peuvent également prétendre à des formations comme les salariés classiques. Ainsi, ils versent également des cotisations pour le compte personnel de formation ou CPF. Le portage salarial définition donne de plus amples informations à ce sujet, il serait judicieux de le consulter.

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