Concilier activité en ligne et développement durable

Comment concilier activité en ligne et développement durable ?Le e-commerce se développe à marche forcée. Toutefois, son essor n’est pas sans conséquence sur l’environnement ou sur l’éco-système professionnel. Vous souhaitez connaître les enjeux et les réflexions portant sur l’impact environnemental du e-commerce ? Notre article fait le point, pour vous, sur cette question d’avenir.

L’essor de l’activité en ligne

Le commerce en ligne correspond, depuis les années 2000, a un nouveau canal de commercialisation pour les entreprises. Il est désormais possible, pour les consommateurs, de passer des commandes directement depuis leur domicile. Ce mode de consommation connaît une croissance continue et rapide depuis quelques années. Désormais, le chiffre d’affaires des e-commerces atteint 100 milliards d’euros par an.

La crise sanitaire a accentué une tendance déjà bien présente. De nouvelles personnes ont essayé ce mode d’achat et vont, vraisemblablement, l’adopter sur le long terme. En effet, les restrictions et les fermetures administratives ont encouragé de nouvelles pratiques : click and collect, drive, achat sur rendez-vous, etc…

Malgré l’essor du commerce en ligne, les consommateurs souhaitent de plus en plus acheter local. L’objectif des années à venir sera donc de pouvoir articuler la mise en valeur des productions locales, régionales et du terroir avec une extension de la clientèle, au-delà de la simple zone de chalandise.

En dernier lieu, si le commerce en ligne se développe, il se heurte à de vraies difficultés. Certaines personnes souffrent d’illectronisme et pourraient se sentir exclues en cas d’un passage au 100 % numérique. L’essor du e-commerce pose également la question des zones blanches et de l’accès à Internet dans tous les territoires.

Les problèmes environnementaux du commerce en ligne

Le commerce en ligne pose, en son sein, des questions en lien avec le développement durable et l’impact environnemental de son essor. Ainsi, lorsque l’on évoque cette question, il est fréquent de souligner les problèmes suivants :

  • Le stockage des données. Rien qu’en France, il existe près de 200 000 sites de e-commerce. Ce sont donc autant de pages, de visuels et d’éléments à stocker sur les serveurs. Or, ces serveurs consomment une quantité importante d’énergie pour fonctionner.
  • Les transports de marchandises. En commandant des produits éloignés ou situés dans des pays étrangers, les consommateurs augmentent les volumes de transport des marchandises.
  • L’empreinte carbone de la production. Le e-commerce favorise, dans de nombreuses situations, les produits les moins chers. Or, il s’agit souvent de produits importés de pays ayant des normes écologiques moins strictes.

Il convient de rappeler que l’étude de l’impact environnemental d’un secteur se structure autour de l’analyse de toutes les étapes du cycle de production. Le niveau, évalué en Gaz à Effet de Serre (GES) permet d’avoir un point de comparaison avec d’autres types d’activité.

Les solutions pour concilier environnement et e-commerce

En tant qu’indépendant, il est nécessaire d’organiser une veille réglementaire, technique et fiscale afin de connaître les évolutions probables d’un secteur. En matière de commerce en ligne, il existe plusieurs projets de restructuration du secteur afin de réduire l’impact environnemental constaté.

L’harmonisation fiscale

Le commerce en ligne, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne bénéficie que très peu aux commerces de proximité et aux petites entreprises. Ce sont généralement les géants du numérique, comme Amazon ou CDiscount, qui captent les plus grosses parts de marché. Cette situation ne poserait pas, en soi, de problèmes si certains de ces géants du numérique payaient leurs impôts.

Or, cet écart de fiscalité nuit à la libre concurrence entre les entreprises. L’Union Européenne va, dès lors, sûrement modifier les règles qui s’appliquent au marché commun.

La qualité des produits

Internet offre de multiples sources d’information sur un produit. Toutefois, l’achat sur un e-commerce ne garantit pas toujours d’avoir le produit souhaité. Il existe, ainsi, un certain nombre d’arnaques dont sont victimes les consommateurs : les contrefaçons, les produits défectueux, les absences de livraisons, etc…

Les normes mises en place par l’Union Européenne ont, bien souvent, comme rôle de réduire les composants toxiques dans les produits ou de garantir la pleine sécurité des utilisateurs. Ces contrôles vont, selon toute vraisemblance, s’intensifier dans les années à venir.

L’aménagement du territoire

Le commerce en ligne a généré, souvent, l’installation d’entrepôts de stockage. Or, ces constructions posent de nombreux problèmes en termes d’artificialisation des terres. La réglementation risque également d’évoluer pour réduire ces nouvelles constructions en cohérence avec les Schémas Régionaux d’Aménagement, de Développement Durable et d’Égalité des Territoires (SRADDET). Les collectivités locales, avec les Schémas de Cohérence Territoriale (SCoT) et le Plan Local d’Urbanisme (PLU) auraient un grand pouvoir de décision sur ces questions.

La certification

Bien souvent, lorsque l’on évoque la question de la qualité ou du développement durable, l’arme du label fait son apparition. Un label permet de garantir qu’un certain niveau d’exigence est atteint, ce qui rassure et protège les consommateurs.

Par ailleurs, un label vient valoriser les actions positives des entreprises engagées dans le développement durable.

Les opportunités pour les indépendants

Cette situation offre une multitude d’opportunités pour les indépendants. Ainsi, les besoins vont s’accroître sur les missions en lien avec la conception de sites web, du graphisme, du référencement et du marketing digital.

Par ailleurs, comme nous venons de le voir, la réglementation entourant le commerce en ligne risque d’évoluer rapidement. Ces changements vont alors faire émerger des missions de conseil portant sur les points suivants :

  • Juridique. Les entreprises vont avoir besoin de conseils pour se conformer aux évolutions législatives en France et dans les pays membres de l’Union Européenne. Par ailleurs, elles vont avoir besoin d’accompagnement sur les questions de conformité des produits.
  • Fiscal. La TVA européenne risque d’évoluer, nécessitant de mettre à jour les documents comptables, la gestion des déclarations de TVA et les factures.
  • Logistique. Les processus de distribution peuvent, dans un certain nombre de situations, être améliorés afin de réduire les distances, les coûts de transports et assurer une meilleure gestion du dernier kilomètre.

En dernier lieu, il convient de souligner qu’un indépendant peut recourir au portage salarial pour sécuriser ses premières prestations avec ses clients. Une entreprise de portage apporte un appui précieux sur les volets administratifs, fiscaux et commerciaux.

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