Né dans les années 80 en Angleterre, le portage salarial réunit aujourd’hui plus de 300 000 adeptes à travers le monde.
Etre travailleur indépendant et avoir du temps libre sont le plus souvent deux choses incompatibles… Car nul n’est sans savoir que la gestion administrative que requiert le statut d’indépendant s’avère le plus souvent, assez lourde. C’est d’ailleurs ce qui fait parfois reculer de nombreux prétendants à la création d’entreprise.
Loin d’être sans issue, ce phénomène de société, qui amène de plus en plus de personnes à désirer travailler de manière autonome, a rencontré avec le portage salarial une façon simple et efficace de répondre aux attentes des entreprises et des salariés, toutes aussi différentes soient elles.
Ce nouveau mode de travail connaît un réel engouement lié à l’évolution de la société, à la nouvelle donne du marché de l’emploi, à la nécessité pour les entreprises d’externaliser un certain nombre de services (audit, conseil, expertise, formation, traduction, conduite de projet…) et, de fonctionner avec une plus grande flexibilité.
En fait, le portage permet aux cadres et aux employés d’acquérir la même liberté d’action que les consultants indépendants, tout en conservant la protection du régime salarié.
Le portage salarial concerne principalement les cadres qui, parfois après un licenciement économique ou une restructuration de leur entreprise, souhaitent mettre leur expérience sur le marché.
Tout simplement cela concerne aussi des professionnels désireux de devenir plus indépendants de leur hiérarchie et mettre à profit leurs expertises pour des missions spécifiques.
Ainsi, ils sont aujourd’hui plus de 15 000, majoritairement entre 45 et 60 ans, à travailler avec ce mode de fonctionnement moderne et souple à la fois.
» La création comporte aujourd’hui trop de risque sur des activités dite de facturation, avec le Portage je limite ainsi mon exposition personnelle (notamment pas de responsabilité sur mes bien propres et pas de caution) et je peux donc me consacrer pleinement à mon métier « , nous précise Jean-Jacques DUFLOT, informaticien.
De leur coté, les entreprises ne voient pas d’obstacles que leurs consultants passent par des sociétés de Portage salarial.
La société de portage peut également apporter un soutien « logistique », au collaborateur « porté », ce qui se concrétise le plus souvent, par la mise à disposition d’un bureau et de programmes de formation.
Enfin, les missions effectuées par le « porté » sont réglées sous forme d’honoraires versés à la société de portage. Puis, déduction faite de ses frais de gestion, la société de portage verse le salaire conformément aux dispositions prévues dans le contrat de travail.