Avec la fulgurante ascension du développement durable, les métiers en lien avec l’environnement connaissent un réel essor ces dernières années. Parmi eux, le métier de consultant en développement durable.
Ses missions dépendent des besoins de l’entreprise qui fait appel à lui.
Elles peuvent être aussi bien d’ordre général : mettre en place une stratégie de développement durable que spécifiques : conseils sur le recyclage et les économies d’énergie.
Dans un premier temps, le consultant établit un diagnostic qui va présenter les points qui pourraient être améliorés et dans un second temps, il rédige les recommandations correspondantes.
Au-delà d’avoir pour objectif d’améliorer le bilan environnemental de l’entreprise commanditaire, ces recommandations doivent prendre en compte les contraintes techniques, économiques et les objectifs des entreprises en termes de productivité. C’est pourquoi, il est impératif pour le consultant d’avoir des connaissances sur l’entreprise et son fonctionnement.
Le consultant peut également être sollicité par des entreprises pour former leurs managers ou directeurs de service aux différentes démarches environnementales qui pourraient être mises en place au quotidien.
Le consultant peut-être généraliste ou se spécialiser dans un domaine particulier du développement durable comme le traitement des déchets, la protection des milieux naturels, l’eau…
La plupart du temps, le consultant en développement durable travaille dans des bureaux d’études mais peut également s’installer à son compte. Il peut progresser dans ce domaine en montant son propre cabinet d’audit et de conseil sur le développement durable, en ayant plusieurs consultants sous ses ordres.
Le consultant doit avoir un intérêt prononcé pour les défis environnementaux. Il doit avoir une bonne capacité d’analyse ainsi qu’une aisance relationnelle indispensables à tout bon consultant.
Le métier de consultant est très qualifié, la maîtrise des différentes problématiques liées à l’environnement étant indispensable, les recruteurs favorisent les candidats titulaires de diplômes élevés à bac +4 ou bac +5. Les étudiants provenant des écoles d’ingénieur sont donc prisés mais de plus en plus de profils issus d’écoles de commerce ou de l’université intéressent les recruteurs.
Quelques exemples de formations : Master développement durable et organisations, Master environnement, sols, eaux et biodiversité, Master pro sciences et technologies avec mention environnement et aménagement, DESS environnement …
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